Appels diffusés par la FRAAP > 18/05/2017

  • APPEL À PROJET ARTISTIQUE : 1 # CAP D’AIL -
  • APPEL À RESIDENCE ARTISTIQUE : 2 # TOULOUSE - PALESTINE -
  • ETUDIANT CHERCHEUR : 1 # CLERMONT-FERRAND -
  • OFFRE D’EMPLOI : 1 # LYON -
  • LOCATION ATELIER : 2 # PARIS (2) -

APPEL À PROJET ARTISTIQUE

Appel à projets, no-made, dématérialisation / CAP D’AIL
Cet appel à projets concerne tout artiste plasticien, visuel, sonore, numérique, acteur, performeur, sans limitation d’âge, en école, débutant ou confirmé.
Dépôt de votre dossier jusqu’au 15.07.2017
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Le lieu et les dates :

  • villa Le Roc Fleuri Cap d’Ail, villa prestigieuse en bord de mer du 8 au 30 septembre 2017.
  • vernissage le vendredi 8 septembre 2017 à partir de 17h.
    Le groupe no-made :
    L’association qui fêtera ses 15 ans d’existence administrative a réuni plus de 100 artistes en 50 expositions.
    Voir les sites :
    www.no-made.eu jusqu’en 2015 (historique)
    www.no-made.net depuis 2015.
    Les productions seront relayées, installées ou crées in situ pour le jardin ou pour le salon de la villa.
    Elles concerneront différents médiums et techniques de production, de l’objet l’installation.
    Elles pourront être virtuelles ou pas. Elles seront novatrices dans leur présentation et pourront constituer un arbre de connexions ouvert d’autres lieux, d’autres artistes.
    Seul, quatre mains ou en groupe, la réflexion sera au centre de l’expérience de cette thématique et les artistes devront s’affranchir du conventionnel et détourner les codes académiques.
    Conditions :
    Un dégrèvement des frais (matériau, transport, hébergement) est prévu sur présentation de factures.
    Les œuvres ne sont pas assurées, l’association a contracté une assurance Responsabilité Civile.
    Les artistes doivent également avoir ce type de couverture. L’accueil est assuré tous les jours de 13h à 19h durant tout le temps de l’exposition.
    Les dossiers :
  • dépôt jusqu’au 15.07.2017 ;
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  • par courrier au siège de l’association :
    no-made
    23 avenue du Docteur Onimus
    06320 CAP D’AIL (les dossiers ne seront pas renvoyés)
  • ou par mail : no.made.lassos@gmail.com en format PDF.
    Les dossiers seront constitués de schémas, croquis, photos, montage, d’un texte et d’un curriculum vitae
    Les dossiers seront étudiés et retenus par les organisateurs en fonction de l’adéquation avec le thème, du budget, de la faisabilité et de la sécurité,
    ces mêmes organisateurs en informeront les artistes dès que la décision sera prise.
    Un exercice de style > dématérialisation
    Ni Le dé du hasard, ni Le dé à coudre, mais pourquoi pas ?
    Dé : préfixe issu du latin dis, qui marque la séparation, l’écartement voir la direction en sens opposé. Matérialisation : apparu tardivement dans le langage du spiritisme.
    Son antonyme qui nous occupe signifiait alors " séparer une essence des matières grossières " et aussi " détourner des doctrines matérielles ". Matériel donc : qui est constitué de matière.
    Scientifique
    Si nous prenons comme postulat que la matière est constituée d’éléments de base appelés atomes classés dans le tableau de Mendeleïev et que l’antimatière est l’ensemble des antiparticules
    qui ont la même masse et le même spin, mais des charges, nombres baryoniques et nombres leptoniques opposés aux particules ordinaires, alors la dématérialisation est la figure de symétrie axiale des objets.
    Prenons comme objet d’étude la pensée. Bien qu’elle apparaisse immatérielle, elle s’explique dans une grande complexité par la transmission synaptique de différents neurotransmetteurs qui sont de la matière car constitué d’atomes.
    On pourrait ainsi affirmer que la non-pensée s’apparenterait de façon proche à la dématérialisation mais nous observons par imagerie à résonance magnétique une complémentarité des couleurs des images.
    La non-pensée serait-elle le symétrique de la pensée dans sa dématérialisation ? Environnement développement durable
    Nous ne sommes plus à l’heure des observations mais sur les constats. Le réchauffement climatique s’accélère, les émissions de gaz à effet de serre augmentent malgré la vigilance et la dénonciation dénigrées des écologistes.
    Le format papier doit être évité au profit de la dématérialisation. L’usage numérique de toute information permet une prise en charge éco-citoyenne des déchets papiers
    et éviter une déforestation néfaste à la prise en charge par notre planète de l’augmentation de l’émission accrue de dioxyde de carbone.
    Des machines au service de la bonne santé de la planète. Qu’en est-il du coût énergétique ? Il apparaît que cette dématérialisation de l’information croît exponentiellement et son stockage utilise une énergie
    en augmentation exponentielle elle-aussi. Nous réclamons une enquête par les instituts et observatoires indépendants du coût / bénéfices écologique de la dématérialisation.
    Philosophique
    Les usages les plus anciens du terme de « dématérialisation » (début XIXè) sont à chercher du côté de la science-fiction (inspirée par l’idée d’une disparition d’objets et de personnes), de la physique
    (« transformation des particules matérielles d’un corps en énergie » et de la finance (« suppression des titres et des coupons représentant des valeurs mobilières, au profit d’une inscription en compte »
    Aujourd’hui, l’emploi du terme de « dématérialisation » est très présent dans le domaine artistique, où l’idée d’une « dématérialisation de l’œuvre d’art » est considérée quasiment comme un lieu commun dans le milieu,
    en tous cas comme un fait acquis, marquant le passage, à la fin des années 1960, à l’art dit « contemporain ». A titre d’illustration, la notion est enseignée dans les cursus d’histoire de l’art
    L’emploi du terme concerne alternativement ou simultanément le passage à l’art conceptuel des années 1950 aux années 1970 (en référence aux travaux fondateurs de Lippard et Chandler
    et l’émergence de l’art « technologique » depuis les années 1970 . Le second peut être considéré comme une émanation du premier.
    De plus, ils ont en commun une même volonté de « réinventer » l’œuvre, voire de la « libérer », de gommer la ligne qui sépare l’artiste du public, de rendre ce dernier plus actif qu’un simple spectateur, et d’embrasser une posture critique.
    Du point de vue de la « dématérialisation », dans la première acception, il s’agit bel et bien d’une élimination de la matérialité de l’œuvre d’art :
    l’art en tant qu’objet laisse la place à « l’art en tant qu’idée et l’art en tant qu’action » où « le temps et le mouvement (...) sont des éléments nouvellement pris en compte »
    La démarche est politique, critique, et autocritique, dans une société de consommation qui a « explosé » pendant les trente glorieuses.
    Il s’agit de dénoncer la « tyrannie de l’objet » et de remettre en cause à la fois sa fonction dans la société en général et dans l’art en particulier.
    Dans la seconde acception, celle d’un art « technologique », il y a comme un « retour de matérialité » – le support informatique impliquant un certain nombre d’outils,
    donc leurs savoirs et savoir-faire spécifiques, tant du point de vue des auteurs des œuvres que de l’accès du public > Mélanie Roustan cahier de recherche n°203, credoc
    Informatique
    11011001000011101000110101111010110001010101101110001011001001000110001001
    Territoriale
    L’intervention de la dématérialisation dans notre ère contemporaine est une source d’ouverture sur le monde. Elle abolie les frontières, met en réseau des personnes,
    permet d’accéder à n’importe quel lieu, de visiter des paysages inconnus, d’avoir une vision des différents territoires dans leurs spécificités et leurs magies.
    Il y va de la visite d’un musée, de l’ascension d’un volcan, d’une promenade dans un bocage ou encore du simple sourire de sa fille au Japon.
    La dématérialisation est une vision récente de la géographie terrestre : une percée en réseau ou un isolement ?
    Économique
    Soit le coût de 1,35 euros par envoie d’appel à projet à chaque participant pour l’exposition du groupe no-made à Cap d’Ail, calculer le bénéfice d’une dématérialisation de cet appel à projet.
    En conclusion
    À travers cet exercice de style, il vous est proposé de refléter l’expression d’un fragile équilibre entre ce qui ne sera ni présent ni complètement absent,
    d’intervenir sur les perceptions du visiteur en proposant une nouvelle mis en scène du lieu et au-delà où tout semble se détruire et se reconstruire s’affranchissant du conventionnel.
    Groupe de travail, Christian Fulcheri, Jean-Pierre Joly, Stéphanie Lobry.
    www.no-made.net

APPEL À RESIDENCE ARTISTIQUE

Lieu-Commun lance un appel à projet de résidence pour l’automne prochain / TOULOUSE
La « résidence de quARTier » est un dispositif de développement culturel territorial initié par la Drac Occitanie,
afin de favoriser la rencontre entre les habitants et des collaborations avec les différents acteurs du territoire.
Les candidatures sont à envoyer avant le 1.06.2017
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par mail à : mediation@lieu-commun.fr
Peut faire acte de candidature tout artiste ou collectif d’artistes justifiant d’une production dans le champ de l’art contemporain et implanté hors région Occitanie.
La première phase se déroulera fin juin-début juillet 2017, et les deux mois de résidence se dérouleront du 15 septembre au 15 octobre et du 15 novembre au 15 décembre 2017.
Le dispositif des résidences de quARTier
Les résidences de quARTier, un dispositif de développement culturel territorial initié par la Drac Occitanie.
La Drac Occitanie impulse une nouvelle dynamique d’accès du plus grand nombre à l’offre culturelle dans les territoires,
avec une attention particulière portée à la jeunesse.
La résidence de quARTier a pour objet de favoriser la rencontre entre les habitants, un artiste, une oeuvre et une démarche créative en s’appuyant sur une présence artistique forte
et des collaborations avec les acteurs du territoire.
La loi de programmation pour la ville et la cohésion sociale du 21 février 2014 a revu en profondeur les instruments de la politique de la ville afin de mieux s’attaquer aux inégalités rencontrées par certains territoires,
plus touchés que d’autres par les problèmes d’accès à l’emploi, d’accès aux soins, de réussite éducative, d’insertion, de fracture culturelle.
Dès lors, une nouvelle carte des quartiers prioritaires a été dé nie, fondée sur le revenu des habitants. C’est de ce contexte de mutation de la politique de la ville, que le quartier Soupetard – La Gloire relève.
Un des axes phare de la loi consiste à associer les habitants à la mise en place des dispositifs engagés. La culture est considérée par tous comme un formidable vecteur de lutte contre les inégalités sociales.
La Résidence de quARTier répond à des objectifs d’éducation artistique et culturelle tout au long de la vie. À distinguer d’une résidence de création, elle ne vise ni enjeu de production, ni commande d’œuvre.
À l’instar des Résidences de territoire, elle peut toutefois intégrer un volet de création dans la mesure où la production est participative, en lien avec les habitants.
« Pour l’artiste ou le professionnel résident, il s’agit, plus particulièrement, de s’engager dans une démarche expérimentale d’action culturelle, et plus précisément d’éducation artistique et culturelle,
donnant à voir et à comprendre la recherche artistique qui l’anime ainsi que le processus de création qu’il met en oeuvre »(1).
Cette résidence fait l’objet d’un partenariat entre la Drac Occitanie, Lieu-Commun et les acteurs du territoire (voir détails ci-après).
(1) Extrait du document de référence : « Cahier des charges Résidence de territoire »
Le cadre de la résidence
Présentation de l’opérateur artistique et culturel
Ayant pour vocation de soutenir l’art contemporain et ses artistes mais aussi les musiques aventureuses, Lieu-Commun ouvre ses portes en 2007.
Installée dans une ancienne chemiserie toulousaine de 1000m2, l’association est dotée d’ateliers d’artistes, d’un studio d’enregistrement sonore,
d’un appartement dédié aux résidences d’artistes, de bureaux et d’un vaste espace d’exposition de 450m2.
La programmation de Lieu-Commun rend compte d’une démarche singulière, mettant en avant la transversalité des pratiques et la volonté de soutenir les différentes formes de créations contemporaines.
Expositions in et hors les murs, concerts, résidences, workshops, performances, rencontres et conférences rythment ces évènements ouverts à tous.
En lien avec le territoire, Lieu-Commun développe des actions de sensibilisation à la création contemporaine via l’accueil des publics, la pratique au sein d’ateliers
et la rencontre avec les artistes dans le cadre de résidences d’action culturelle et d’éducation artistique.
Lieu-Commun travaille en n aux côtés de ses artistes qu’il conseille et exporte en France et à l’étranger. Pour eux, il produit des œuvres, édite des livres, des dvd, des multiples et des disques.
Lieu-Commun reçoit le soutien de la Drac Occitanie, de la Région Occitanie Pyrénées/Méditerranée, du Conseil Départemental de la Haute-Garonne et de la Mairie de Toulouse.
http://www.lieu-commun.fr
Contexte géographique et social
Situé au nord-est de la ville, le quartier Soupetard – La Gloire a vécu de fortes mutations ces dernières années avec la construction de près de 500 logements sociaux.
Historiquement marqué par l’immigration espagnole (qui lui aurait donné son nom, en raison des horaires tardifs des repas) et par une population ouvrière cheminote,
le quartier a récemment gagné 4000 nouveaux habitants. Au centre de quatre axes de circulation importants et desservi par une ligne de métro et deux de bus,
le quartier compte des ensembles d’habitat collectif (Cité de la Gloire, Cité de la Juncasse...), avec une majorité d’habitants locataires (88%) (2).
Situé à 2km de la gare Matabiau, en contre-bas des faubourgs de la ville, le quartier est proche du périphérique toulousain et est traversé par une longue avenue (Louis Plana)
offrant des petits commerces de proximité, et des infrastructures.
D’autres mutations urbaines sont en cours de concertation :
l’aménagement d’un « cœur de quartier » adjacent à la place principale de Soupetard dont la maîtrise d’ouvrage a été confiée au bailleur social Habitat Toulouse,
ainsi que la réhabilitation des 16 hectares du site du CEAT (Centre d’Essais Aéronautiques de Toulouse), supposant la construction de centaines de nouveaux logements et de commerces.
Si certains anciens sont nostalgiques du passé du quartier, les attentes des habitants et des acteurs du territoire à l’égard du renouvellement urbain motivent
une participation aux projets collectifs et aux initiatives citoyennes.
(2) Source : h ps ://sig.ville.gouv.fr/Synthese/QP031014
Acteurs du territoire
Le quartier Soupetard – La Gloire compte de nombreuses structures publiques et privées (d’ores-et-déjà intégrées à la résidence ou à associer) :
Structures socioculturelles :

  • Centre Social Jolimont – Soupetard (Mairie de Toulouse) http://www.toulouse.fr/web
  • Centre d’animation Soupetard (Mairie de Toulouse) http://www.cultures.toulouse.fr/locations - Bibliothèque Serveyrolles (Mairie de Toulouse) http://www.bibliotheque.toulouse.fr
    Structures du champ médico-social :
  • Maison des Solidarités de Soupetard (Conseil Départemental de la Haute-Garonne) hpps ://www.haute-garonne.fr/proximite
  • Service Dispositif Jeunesse de la Direction Enfance et Familles
    (Conseil Départemental de la Haute-Garonne)
  • Club de Prévention (Toulouse Métropole) http://annuaire.ac on-sociale.org - L’Esperluette http://lesperlue e31.wifeo.com/
  • l’ACCEPPT (association socioculturelle)
  • l’association Le CABRI https://cabricsf.wordpress.com
    Etablissements scolaires :
  • collège Jolimont
  • école élémentaire de Soupetard
  • école élémentaire du Château de l’Hers - école élémentaire de la Juncasse
    Structures socio-éducatives :
  • Tago Gym
  • les CLAE (Centres de Loisirs Associés à l’Ecole) des trois écoles du secteur
  • le CLAS (Contrat Local d’Accompagnement à la Scolarité) (Mairie de Toulouse)
    Associations et collectifs d’habitants :
  • Conseil Citoyen http://www.toulouse.fr/web/la-mairie/participation-citoyennete - Association 7 notre quartier http://toulouse7notrequartier.com
  • Club sénior
    (Liste non exhaustive)
    / Contexte culturel
    En 2016, une première édition de résidence de quARTier dans le quartier Soupetard – La Gloire invite l’artiste Anne-Laure Boyer.
    Pendant deux mois, l’artiste a collecté des « histoires vraies », racontées par et pour les habitants de Soupetard – La Gloire.
    Une pierre précieuse trouvée dans les entrailles d’un poisson
    Des billets de banque brûlés par erreur dans un feu de cheminée
    Un homme âgé qui découvre qu’il a un frère
    Un jeune embauché comme ouvrier pour démolir sa propre maison
    À partir de ces récits, l’artiste a imaginé une architecture dessinée qui connecte les histoires entre elles sous la forme d’une affiche originale.
    Une page internet, à mi-chemin entre la bibliothèque sonore et la cartographie sensible, est venue augmenter l’objet édité.
    Un cabinet de curiosités s’est fait l’écrin du recueil des histoires, au gré de rencontres avec les partenaires et leurs publics et usagers, de rencontres spontanées avec les habitants.
    Différents temps de restitutions publics ont été organisés dans le quartier, et la sortie de l’édition des 1001 histoires a eu lieu
    à Lieu-Commun dans le cadre de la 8ème édition du Week-end de l’art contemporain, du 19 au 22 mai 2016.
    http://1001histoires.org
    Présentation des 1001 histoires au Centre Social, 20 avril 2016.
    Par ailleurs, certains partenaires du quartier organisent régulièrement des activités et événements culturels et socioculturels.
    // Les modalités de la résidence / Objectifs / Cadre thématique
    Pour cette deuxième édition de résidence, le cadre thématique retenu est « Rêver son quartier ».
    Il s’agit de :
  • rendre les citoyens acteurs ;
  • valoriser des parcours individuels et collectifs ;
  • fédérer les acteurs du territoire autour d’un projet commun ;
  • favoriser la construction d’une identité nouvelle du quartier et de ses habitants.
    Dans un quartier à forte mixité sociale et où la rénovation urbaine impact fortement les espaces publics et leurs usages, le projet artistique est à adosser aux problématiques
    liées au renouveau des infrastructures du quartier et à la prise en compte des actions développées par l’ensemble des partenaires locaux.
    Les questions de vivre ensemble et de citoyenneté sont le l rouge du projet de résidence, et peuvent dans le champ de l’art contemporain, concerner différents médium d’expression :
    photographie, graphisme, architecture, installation, performance. Afin de permettre l’accès à tous à l’offre culturelle
    et artistique que constitue l’intervention de l’artiste résident(e), le processus de collaboration et de participation avec les habitants devra avoir une visibilité dans l’espace public.
    Il devra également être à même de pouvoir s’intégrer aux programmes d’activités saisonniers des structures partenaires.
    Le savoir- être de l’artiste résident(e) est une attente importante de l’opérateur et des partenaires :
    il/elle doit avoir la capacité d’ouvrir sa démarche et d’aller à la rencontre d’habitants pour certains accompagnés vers le droit commun, en situation de grande difficulté sociale.
    Un axe thématique fort répondra à la question de l’identité (imaginaire, rêvée) des habitants du quartier et de la famille.
    Si l’action doit porter une attention particulière à la jeunesse, elle doit toutefois s’adresser à tous et comporter un aspect inter générationnel.
    Il s’agit de valoriser les potentiels des habitants en faisant appel à l’imaginaire collectif.
    L’opérateur et ses partenaires attendent une collaboration étroite avec les habitants et une participation pro-active de ces derniers dans la démarche de l’artiste via :
  • la mise en place d’un processus créatif avec les habitants ;
  • la mise en place de moments de rencontres (atelier, événements) ;
  • la co-construction du projet en concertation avec l’ensemble des acteurs ;
  • la finalisation de la résidence par une restitution (forme à définir).
    Déroulement
    L’artiste résident(e) est présent pendant 2 mois (2 x 1 mois), avec en amont, une semaine de préfiguration.
    Phase 1 / Fin juin-début juillet
    L’artiste résident(e) découvre l’environnement et l’opérateur artistique et culturel. Accompagné(e) par la chargée des publics de Lieu-Commun,
    il/elle est présent(e) pendant une semaine et rencontre l’ensemble des partenaires locaux a n de prendre connaissance de leurs activités, de leurs missions et de leurs publics.
    A partir des premières pistes de travail de l’artiste, l’opérateur et les équipes des structures partenaires co-construisent les formes, les modalités d’actions à mener en direction des habitants du quartier.
    Phase 2 / 15 septembre – 15 octobre
    L’artiste résident(e) est présent sur le territoire et sa présence est visible par les habitants. Il peut s’agir d’interventions (rencontres, ateliers...)
    auprès des publics des structures partenaires, d’animations dans l’espace public, de temps forts (sous forme d’appel à participation par exemple).
    Cette phase vise à favoriser la rencontre entre les habitants et la démarche de l’artiste et peut revêtir des axes de recherche et d’expérimentation.
    Phase 3 / 15 novembre – 15 décembre
    L’artiste résident(e) est présent sur le territoire et son action est intégrée à la vie du quartier, des structures partenaires et des habitants.
    L’artiste intervient directement auprès des publics qui collaborent avec lui/elle dans la perspective d’une restitution publique à l’issue de la résidence.
    Moyens mis à disposition
    L’artiste sélectionné(e) bénéficie d’une rémunération de 6000 euros bruts pour toute la durée de la résidence.
    Les frais de production (recherche, restitution) ainsi que les frais de transport vers le domicile personnel ne pourront excéder 5000 euros.
    L’artiste doit être autonome dans ses déplacements et disposer d’un véhicule personnel.
    Sur les temps de présence, Lieu-Commun met à disposition de l’artiste un appartement de résidence (T2) ainsi que des espaces de travail.
    L’opérateur artistique accompagne l’artiste résident(e) et le/la guide dans sa découverte du territoire.
    Il veille aux bonnes conditions de son séjour et de son travail et prend techniquement en charge la résidence avec les acteurs du territoire partenaires,
    en assurant la coordination des interventions de l’artiste.
    Un contrat spécifiant les engagements respectifs et les moyens dévolus de l’opérateur et de l’artiste est signé en début de résidence.
    Faire acte de candidature
    Peut faire acte de candidature tout(e) artiste ou collectif d’artistes justifiant d’une production dans le champ de l’art contemporain et n’étant pas issu du territoire cible de la résidence.
    L’artiste sélectionné(e) devra se rendre pleinement disponible sur les différents temps de résidence.
    Éléments à fournir
  • un curriculum vitae ;
  • une note d’intention comportant des premières pistes pour ce projet témoignant de la prise en compte du présent cahier des charges et du territoire de résidence ;
  • un dossier artistique représentatif de la démarche de l’artiste candidat(e).
    Le dossier peut comporter des liens vers des pages internet si nécessaire (sons, vidéos) ou tout autre élément susceptible de démontrer la pertinence de la candidature.
    Les documents sont à proposer sous format Pdf.
    Critères et modalités de sélection
    Les candidatures seront soumises à un comité de sélection regroupant l’opérateur artistique, la Drac Occitanie et les acteurs du territoire partenaires.
    Seront notamment appréciées :
  • la pertinence de la proposition eu égard au contexte du présent appel à projets ;
  • la qualité de l’expérience pour un projet artistique en lien avec des enjeux de médiation ;
  • la capacité de l’artiste à appréhender un nouveau territoire et des publics variés.
    Calendrier de sélection
    Les candidatures sont à envoyer avant le 1.06.2017
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    au plus tard, par mail à : mediation@lieu-commun.fr
    La sélection s’effectuera entre le 2 et le 16 juin 2017. En cas de pré-sélection, le/la/les candidats, pourront être amené(es) à être contacté(es)
    par Lieu-Commun ou à rencontrer le comité de pilotage (déplacement à leur charge) pour audition.
    Le résultat de la sélection est communiqué par courriel à partir du 21 juin 2017.
    Information relative à l’appel à projet :
    Madame Estelle Giron, chargée des publics
    Lieu-Commun, Artist Run Space
    25 rue d’Armagnac
    31500 TOULOUSE
    mediation@lieu-commun.fr, 05.61.23.80.57
    http://www.lieu-commun.fr

APPEL À RESIDENCE ARTISTIQUE

Résidence el-Atlal à Jericho, Palestine / PALESTINE
Artistes et chercheurs pouvant témoigner d’une expérience solide et d’une réelle motivation quant à la spécificité du lieu
Objectif
Résidence d’un mois à Jericho, Palestine
(du 23 octobre au 27 novembre 2017)
Date limite de dépôt du dossier : 30.06.2017
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L’association el-Atlal accueille en résidence des artistes et chercheurs de toutes origines dans la ville oasis de Jéricho en Palestine.
Seront privilégiés les projets désirant s’inscrire dans l’espace de la ville de Jéricho et faisant preuve d’originalité.
el-Atlal est une résidence de recherche et, à ce titre, n’exige pas des résidents qu’ils achèvent leur projet à la fin du séjour à Jéricho.
Ils seront en revanche sollicités pour présenter leur travail lors d’ateliers ouverts et au terme de la résidence.
Le travail et l’échange avec les communautés locales sont fortement encouragés.
Les artistes doivent parler français, arabe, ou anglais. Les projets en duo sont également acceptés.
el-Atlal s’engage à fournir aux résidents :

  • l’hébergement en chambre individuelle avec deux salles de bain partagées et une cuisine commune,
  • un espace de travail commun,
  • une bourse de création de 1000 euros par projet et un per diem de 500 euros par résident,
  • le billet d’avion à hauteur de 450 euros.
    Date limite de dépôt du dossier : 30.06.2017
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    Sélection des résidents : 30 juin 2017
    Dates de la résidence : 23 octobre au 27 novembre 2017
    L’association el-Atlal accueille en résidence des artistes et chercheurs de toutes origines dans la ville oasis de Jéricho en Palestine.
    Jéricho, au centre géographique de la Cisjordanie et néanmoins dans les périphéries de la production culturelle palestinienne,
    est un lieu propice à la recherche et à la création. el-Atlal entend mettre en lien l’art
    et la recherche en y invitant des artistes et des chercheurs pour échanger et travailler ensemble.
    Le projet est mené par une équipe issue de l’art, des lettres, de la recherche et de l’architecture
    et a pour but d’encourager les échanges artistiques et intellectuels entre la Palestine, la France et le reste du monde.
    En décembre 2016, grâce à plusieurs sources de financement, AAU ANASTAS et leur département de recherches SCALES,
    en coopération avec GSA (École d’Architecture Paris-Malaquais) ont construit un module prototype à échelle un en pierre,
    suite à une recherche de deux ans, sur le terrain d’el-Atlal, donnant ainsi une dimension concrète à notre présence.
    Après une édition pilote menée en 2015 à Amman en Jordanie, où il s’agissait d’accueillir
    des artistes ne pouvant entrer sur le territoire palestinien, et une première édition à Jéricho
    en 2016 grâce entre autres à une subvention de la Fondation pour l’Éducation et la Culture Franco-Arabe, el-Atlal renouvelle son projet de résidence pour l’année 2017.
    La résidence est proposée pour une période d’un mois (allongeable à un mois et demie selon les fonds disponibles à l’association) à partir de fin octobre 2017
    et accueillera simultanément un nombre limité de résidents.
    CRITERES DE SELECTION
    La résidence est ouverte à tout artiste, écrivain ou chercheur pouvant témoigner d’une expérience solide et d’une réelle motivation quant à la spécificité du lieu.
    Seront privilégiés les projets désirant s’inscrire dans l’espace de la ville de Jéricho et faisant preuve d’originalité.
    el-Atlal est une résidence de recherche et, à ce titre, n’exige pas des résidents qu’ils achèvent leur projet à la fin du séjour à Jéricho.
    Ils seront en revanche sollicités pour présenter leur travail lors d’ateliers ouverts et au terme de la résidence.
    Le travail et l’échange avec les communautés locales sont fortement encouragés.
    Les artistes doivent parler français, arabe, ou anglais.
    Les projets en duo sont également acceptés.
    CONDITIONS FINANCIERES ET LOGISTIQUES
    Les candidats seront notifiés des résultats autour du 30 juin. La résidence se tiendra du 23 octobre au 27 novembre 2017.
    Les résidents sont tenus d’être présent aux dates convenues.
    el-Atlal s’engage à fournir aux résidents :
  • l’hébergement en chambre individuelle avec deux salles de bain partagées et une cuisine commune,
  • un espace de travail commun,
  • une bourse de création de 1000 euros par projet et un per diem de 500 euros par résident,
  • le billet d’avion à hauteur de 450 euros.
    Les déplacements sur place sont à la charge des résidents, ainsi que toute dépense qui dépasserait le montant de la bourse et des per diems alloués.
    Il est attendu de la part des résidents qu’ils soient autonomes dans leur travail et leurs déplacements.
    Le résident est responsable de son visa d’entrée en Palestine et est invité à se renseigner sur d’éventuelles difficultés.
    CONSTITUTION DU DOSSIER
    Le dossier de candidature doit être un document unique en PDF format A4, nommé de la manière suivante « NOM_Prénom_AIR2017 » et comprenant :
  • un curriculum vitae (2 pages maximum),
  • un portfolio de maximum 20 pages. Il peut comprendre des liens pour des oeuvres vidéo, sonores ou multimédia
    (5 minutes maximum), ainsi que des extraits d’œuvres écrites, le tout exprimant la démarche générale du candidat,
  • une note relative au projet précisant la motivation et les intentions du candidat (2 pages maximum).
    Devra y figurer une description précise du projet comprenant la démarche et les moyens logistiques et techniques mis en oeuvre pour sa réalisation,
  • le dossier peut être rédigé en français, anglais ou arabe.
    Le dossier est à envoyer par courriel uniquement, avant le 30.05.2017 compris,
    +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
    à air2017@el-atlal.com avec pour objet « CANDIDATURE EL ATLAL 2017 ».
    Les documents doivent être compressés dans un fichier ZIP d’une taille maximale de 15Mo.
    Les dossiers incomplets ne seront pas étudiés.
    Un comité composé de personnalités qualifiées de l’art, de la critique et de la recherche se réunira afin de sélectionner les résidents.
    Pour tout renseignement, écrire à air2017@el-atlal.com
    http://el-atlal.org/wp/fr_FR/residence/air02-2017/

ETUDIANT CHERCHEUR

L’ESACM recrute 3 nouveaux étudiants-chercheurs pour l’année 2017-2018, dans le cadre de son 3ème cycle / CLERMONT-FERRAND
Date limite de réception de votre candidature : lundi 19.06.2017.
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D’une durée de trois ans, le 3ème cycle de l’ESACM permet l’obtention du DSRA (Diplôme Supérieure de Recherche en Art).
Il s’inscrit dans le cadre de la Coopérative de recherche, plateforme réunissant les groupes de recherche de l’école et dispositif d’accueil de chercheurs.
L’appel à candidatures du 3ème cycle de l’ESACM s’adresse à de jeunes artistes récemment diplômés d’écoles supérieures d’art (grade Master),
sans préférence de médium ou de pratique et désireux d’engager une recherche en lien avec les axes, programmes et projets de recherche mis en œuvre par les équipes de l’ESACM.
L’ESACM
L’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole constituée en EPCC, délivre un diplôme en art de grade master.
Elle comprend 160 étudiants dans des locaux récents conçus pour elle dans le centre ville, au cœur du quartier universitaire.
Nous travaillons avec les Musées de la ville, le Fonds Régional d’Art Contemporain, l’Hôtel de Font- freyde,
les associations Artistes en résidence, In extenso, Les Ateliers et les centres d’art du Creux de l’Enfer à Thiers,
du Parc Saint Léger à Pougues-les-eaux, de l’Abbaye Saint-André de Meymac et le centre d’art et de paysage de Vassivière.
Un partenariat en lien avec les projets de recherche a été mis en place avec l’université Clermont Auvergne et l’entreprise Michelin.
Pour plus de renseignements sur l’ESACM : www.esacm.fr
LA RECHERCHE
La recherche à l’ESACM est avant tout envisagée comme recherche artistique : sans exclure bien entendu la nécessaire dimension théorique, mais sans s’y résumer,
la recherche en art s’invente et se réalise dans la production — qu’il s’agisse d’œuvres plastiques, de publications, d’expositions,
ou de toutes autres formes engageant son ou ses auteurs dans une démarche de recherche.
La recherche à l’ESACM explore deux axes distincts mais qui entretiennent de multiples relations : « Les espaces des paysages »,
construit à partir des journées d’études réunies dans la publication éponyme ; et « Les mondes du travail », mis en place en 2012
et inauguré en 2013 avec le colloque « Le travail à l’œuvre ». Chacun de ces axes a ouvert des perspectives et donné un cadre à des programmes de recherche,
dont les équipes sont constituées d’enseignants, d’étudiants, de chercheurs et d’étudiants-chercheurs,
et qui ont suivi des processus variés et pris des formes multiples : séminaires et journées d’études, expositions, publications, voyages, lms...
Programmes en cours pour l’année 2017-2018 : « Un lm in ni (le travail) » « Artistes en travail » « Exploring Robinson » « Leviathan (titre provisoire) » « Artistes en exil »
Programmes passés :
« Collages en France » (en 2012-2013) ; « Robinson/Vendredi » (2013-2015) ; « Le parti pris de l’expérience : Mar- fa » (2012-2014) ; « L’intercalaire » (2014-2016).
« Les espaces des paysages »
L’axe de recherche « Les espaces des paysages » touche à ce qu’engagent des pratiques et des formes artistiques au contact de paysages familiers ou étrangers, proches ou lointains.
Il déploie une approche qui questionne aussi bien les particularités physiques, géographiques, géologiques des paysages, que les dimensions historiques,
sociologiques, politiques et culturelles qui le structurent. Comment les pratiques et les formes artistiques se trouvent déplacées dans cette confrontation au(x) paysage(s) ?
Comment, en retour, regarder et penser le(s) paysage(s) ainsi investi(s) ?
Au-delà — ou en deçà — des représentations qui peuvent en être faites, le paysage peut aussi être envisagé en tant qu’espace « commun ».
Comment donc le penser comme lieu où prennent place et « s’espacent » des corps, lieu de la communauté — c’est-à-dire comme lieu du politique, forme politique ?
« Les mondes du travail » :
Mis en place en 2012-13, l’axe de recherche « Les mondes du travail » a ouvert un vaste champ de réflexion, où se croisent les enjeux propres au travail artistique,
c’est-à-dire une activité potentiellement émancipatrice ; et les questions relatives au travail comme activité économique, souvent vécue comme une contrainte,
mais aussi comme une composante essentielle du sentiment d’appartenance à la société.
Cet axe, qui s’appuie sur un fort ancrage local (l’évolution de la ville consécutive aux mutations de l’entreprise Michelin), est construit sur une double articulation :
entre l’art et le monde économique ; et du « local » au « global ».
À une époque où « créativité », initiative et invention sont placées au cœur de la production et de la consommation marchande par un capitalisme
dit « artiste », dont le « nouvel esprit » fait subir de profondes mutations aux formes d’organisation du travail — et du monde ;
à l’heure où tentent de se formaliser des désirs de lendemains autres, encore incertains, engager une recherche en art non pas
« sur » mais « avec » le travail, implique non seulement d’observer le travail, mais aussi de se/nous regarder travailler.
LA COOPÉRATIVE DE RECHERCHE
La Coopérative offre un dispositif d’accueil de chercheurs (artistes, théoriciens, et étudiants-chercheurs), en résidence à l’ESACM afin qu’ils puissent y mener leurs recherches,
et nourrir à travers elles le travail des équipes de recherche au sein de l’école.
Depuis la rentrée 2012, la Coopérative de recherche constitue au sein de l’ESACM un dispositif essentiel de la recherche.
L’idée fondatrice de cette coopérative est la mise en commun de réflexions, d’outils et de formes. Sa dénomination même en pointe quelques-unes des caractéristiques et des enjeux :
aux appellations « laboratoire » ou « agence » (qui dénotent un assujettissement de la recherche à des critères de rentabilité économique immédiate),
on a préféré celui de « coopérative », qui d’emblée en traduit et en revendique la nécessaire et féconde articulation entre l’apport individuel dans chacun des territoires de recherches abordés et la dimension collective,
participative et égalitaire propre à l’idée de « coopérative ».
La Coopérative de recherche est la plateforme à partir de laquelle s’organisent les activités de recherche à l’ESACM. 
Préfigurant la constitution d’une unité de recherche, elle réunit les enseignants-chercheurs et les étudiants de master associés aux programmes de recherche, les résidents-chercheurs présents pour un an au sein de l’ESACM,
et les étudiants-chercheurs du 3ème cycle délivrant un Diplôme Supérieur de Recherche en Art.
LE 3ÈME CYCLE (DSRA - DIPLÔME SUPÉRIEUR DE RECHERCHE EN ART)
Mis en œuvre à partir de la rentrée 2014, le 3ème cycle de l’ESACM se déploie sur trois années et s’inscrit dans le cadre de la Coopérative de recherche.
Il permet à de jeunes artistes diplômés de DNSEP d’approfondir un travail de recherche initié lors de leur Master.
À l’issue d’une 1ère année fonctionnant comme un temps propédeutique de recherche, les étudiants-chercheurs ont la possibilité de poursuivre
et de développer leur recherche durant deux années supplémentaires au terme desquelles ils peuvent prétendre à l’obtention du DSRA (Diplôme Supérieur de Recherche en Art).
Déroulement
La résidence de recherche se fait de septembre 2017 à juin 2018 inclus.
Les temps de présence devront s’étaler de septembre à juin, et favoriseront les échanges avec les autres étudiants-chercheurs, les équipes d’enseignants-chercheurs et les résidents-chercheurs.
L’emploi du temps des résidents sera organisé en concertation en début d’année, en tenant compte des disponibilités de chacun et en veillant à ce que l’ensemble des enseignants et étudiants engagés dans les activités de recherche
puisse rencontrer les résidents-chercheurs et travailler avec eux régulièrement.
Une présence minimum de 6 jours ouvrables par mois est demandée.
En début et en cours d’année, les hypothèses, perspectives, étapes et résultats des recherches de chacun des étudiants-chercheurs font l’objet de présentations auprès des étudiants dans le cadre de l’initiation à la recherche.
La 1ère année est conçue comme une année de « propédeutique de recherche », où les premières hypothèses et la méthodologie envisagées sont mises à l’épreuve.
Plusieurs rendez-vous avec des chercheurs et des enseignants de l’école permettront d’accompagner et d’évaluer les étapes de la recherche. Ils permettront à l’étudiant-chercheur de repérer les interlocuteurs privilégiés
et l’aideront à choisir un « référent », s’il souhaite poursuivre pour deux années supplémentaires dans le cadre du DSRA (Diplôme Supérieur de Recherche en Art).
Conditions d’accueil
Une convention est signée en début d’année avec chaque chercheur, qui bénéficiera des conditions d’accueil suivantes :

  • L’accès au plateau de la Coopérative de recherche (environ 200m2 d’espace de travail, de réunion, atelier collectif) et aux locaux
    (ateliers, plateaux techniques, salles de séminaire, salle d’exposition, bibliothèque...) de l’école ;
    ainsi qu’aux moyens techniques et humains de l’école, dans le cadre de son projet ou des projets en commun avec les autres chercheurs.
  • L’usage d’un logement partagé avec les autres étudiants-chercheurs et résidents-chercheurs, situé à Clermont-Ferrand.
  • Une bourse de recherche de 600 euros mensuels nets.
    CONDITIONS D’ÉLIGIBILITÉ ET CRITÈRES DE SÉLECTION
    L’appel à projets de la Coopérative de recherche s’adresse à de jeunes artistes récemment diplômés d’écoles supérieures d’art (grade Master), sans préférence de médium ou de pratique,
    désireux d’engager une recherche en lien avec les axes,
    programmes et projets de recherche mis en œuvre par les équipes de l’ESACM.
    S’ils sont étrangers, l’anglais sera la langue de travail.
    Les candidats formuleront les intentions et premières hypothèses du projet de recherche qu’ils souhaitent initier au sein de la Coopérative de recherche.
    Le jury sélectionnera les étudiants-chercheurs en tenant compte en premier lieu de la qualité du travail artistique et/ou théorique, et de la pertinence du projet de recherche envisagé.
    Son choix sera déterminé par leur capacité à interagir, dans leurs propres recherches, avec le travail des équipes de chercheurs de l’école ;
    à élaborer des processus, des dispositifs et des instruments de recherche en art et par l’art.
    Enfin, les candidats devront témoigner de leur désir et de leur aptitude à croiser les disciplines et à travailler la dimension collective,
    au sein d’une école d’art et dans un contexte plus large — artistique et culturel, mais aussi économique et social.
    DOSSIER DE CANDIDATURE
    Le dossier de candidature, en français ou en anglais, et uniquement au format numérique, devra comprendre :
  • une lettre précisant les motivations à intégrer le programme
  • une note d’intention présentant le projet de recherche envisagé
  • un dossier artistique ou des publications
  • un curriculum vitae
  • la copie d’une pièce d’identité
    Les dossiers de candidatures devront être envoyés à : etudiantschercheurs@esacm.fr
    Date limite de réception de votre candidature : lundi 19.06.2017.
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    En fonction du nombre de candidatures, le jury se réserve la possibilité d’effectuer une présélection sur dossier.
    Les entretiens avec les candidats présélectionnés auront lieu entre le début et la mi-juillet 2017.
    La date sera annoncée ultérieurement.
    Pour l’année 2017-2018, trois étudiants-chercheurs pourront intégrer le 3ème cycle de la Coopérative de recherche.
    Pour plus d’informations :
    www.esacm.fr, onglet “recherche”, puis consulter les différentes entrées.
    www.esacm.fr

OFFRE D’EMPLOI

Recherche agent de maîtrise attaché à la vie associative et de la communication (h/f) CDD 6 mois, CAE-CUI / La Friche Lamartine / LYON
La Friche Lamartine est régie par une association composée de l’ensemble des artistes, usagers permanents du lieu.
Cette dernière décompte 275 adhérents permanents et 700 adhérents temporaires par an, dont 90 membres actifs sur la vie associative et 120 sur le festival.
Le développement et l’administration d’un lieu de pratiques, recherches et productions artistiques et culturelles diversifiées sont les objets principaux de l’association.
informations : http://friche-lamartine.org/
Candidature a envoyé avant le 5/06/2017.
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MISSION
Le poste mènera ses missions d’animation de la vie associative et de la communication en globalité, avec l’appui de son tuteur.
Cette fonction est sous la responsabilité hiérarchique du collège décisionnaire par mandat de l’Assemblée Générale, et sous la coordination de l’administratrice de l’association.
Travail avec les acteurs de la vie associative de Lamartine : les artistes permanents, les 10 groupes de travail, les référents d’espace, le collège décisionnaire et la coordinatrice salariée du lieu.
Travail ponctuel avec les réseaux professionnels (AF/AP, la Fraap, la Nacre) et les partenaires.
Son rôle sera d’assurer le suivi, la gestion et l’animation de la vie associative au quotidien et en équipe, et de gérer la communication,
dans le souci d’un bien vivre ensemble et dans le respect du projet de l’association.
Il épaulera l’administratrice de l’association sur des tâches administratives et sur la gestion de projets.
ACCESSIBILITÉ AU POSTE SOUHAITÉE
Cette fonction est accessible aux titulaires d’un diplôme relatif au secteur culturel (gestion de projets culturels).
Une expérience de minimum 2 ans sur des postes similaires est souhaitée.
COMPÉTENCES
Animer la vie associative
– Avoir une connaissance des secteurs professionnels artistiques
– Avoir une connaissance du milieu associatif, de ses modalités et de son organisation
– Conduire et animer des réunions de travail, accompagner un travail en équipe
– Elaborer et mettre en oeuvre le projet associatif
– Apprécier les problématiques
– Etablir et maintenir une relation suivie avec les membres
– Conduire des actions individuelles en cohérence avec le projet
S’inscrire dans des relations de partenariat en interne et en externe
– Participer activement aux réunions et événements
– Conduire des entretiens et rendez-vous
Communiquer par des documents écrits et informations orales
– Rédiger des compte-rendus et des courriers de qualité
– Transmettre et relayer les informations aux membres de l’association
Organiser et planifier son travail
– Mettre en place des rétro plannings des actions à mener
– Tenir les délais impartis en équipe.
Capacités informatiques
– Connaissances du pack office, indesign et photoshop
SAVOIR ETRE
Ouvert, à l’écoute, réactif et rigoureux
Force de proposition
CAPACITES / SAVOIR FAIRE
– adaptation pour faire face aux situations de changements (horaires, rythme de travail, jour de travail ...)
– s’intégrer à un fonctionnement en mouvement et à un très grand collectif
– capacités d’analyse, de synthèse et de formalisation
– travailler en équipe
– renouveler ses connaissances
– capacité organisationnelle
– Capacité d’écoute et de re formulation
– Aisance rédactionnelle et informatique
TECHNICITE DU POSTE VIE ASSOCIATIVE

  • Gérer la vie associative
  • Participer aux tâches et obligations administratives, déclaration préfecture, demandes d’autorisations diverse
  • Animer la vie associative
  • Organiser les Assemblées Générales, avec le collège et l’InterGDT
  • Rédiger les comptes rendus
  • Accompagnement du collège : participer aux réunions
  • Gérer des plannings prévisionnels et tenir les échéances associatives
  • Rediriger les différentes missions vers le bon organe (interGDT, collège, GDT, AG)
  • Développer des outils pour/et accompagner les groupes de travail (GDT)
  • Relais des demandes d’accueil d’équipes extérieures aux personnes concernées.
  • Concevoir des grilles de lecture, type bilans d’activités et financier annuel par espace.
  • Recueillir des données auprès des référents d’espaces.
  • Créer de supports de communication interne et externe à partir des données recueillies.
  • Assurer la petite régie
  • Acheter et gérer le stock des fournitures des espaces communs.
    COMMUNICATION
    Piloter la communication interne
    Diffuser les compte rendus.
    Faire l’accueil physique et téléphonique / gérer le courrier.
    Etre un lieu d’information / secrétariat pour les adhérents (permanents, temporaires) et pour les personnes extérieures.
    Rédiger le bulletin bihebdomadaire.
    Afficher les informations du lieu et tenir à jour les affichages.
    Mettre à jour la plateforme de communication interne de l’association (wiki) et les autres supports internets.
    Gérer les mailings listes.
    Participer à la communication externe
    Mettre à jour les contenus sur le site internet.
    Gérer les relations presse.
    Relayer les publications sur les réseaux sociaux.
    Relire et développer la newsletter mensuelle.
    Organiser et participer aux événements
    Soutenir les équipes organisatrices (GDT, etc.).
    Gérer la communication et la diffusion des événements.
    Coordonner les bénévoles sur l’exploitation.
    POSTE ET CONDITIONS DE TRAVAIL/ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL
    Travail au sein d’un lieu reconverti par et pour des artistes.
    Lieu de 3500 m2 partagé par 275 artistes permanents et 600 artistes temporaires par an.
    EXIGENCE DU POSTE
    Déplacements ponctuels sur la métropole.
    Horaires de travail fixes, possibilité de réunions en soirée.
    LIEU DE TRAVAIL
    Friche Lamartine, Lyon 3, bureau administratif équipé.
    CARACTERISTIQUES D’EMPLOI
    CDD de 6 mois, CAE CUI. Les candidats doivent s’assurer de leur éligibilité au dispositif d’emploi aidé CAE CUI.
    Temps partiel : 24h hebdomadaires.
    >>>>>>>>>> Dans le cadre du dispositif CAE-CUI
    Exemples de profils éligibles au CUI-CAE :
  • bénéficiaires du RSA ;
  • jeunes âgés de moins de 26 ans ;
  • jeunes résidant dans les Zones Urbaines ;
  • travailleurs handicapés de 30 ans et plus ;
  • demandeurs d’emplois âgés de 50 ans et plus ;
  • demandeurs d’emploi de longue durée (inscrits à Pôle Emploi au moins 12 mois sur les 24 derniers mois) ;
  • bénéficiaires de l’Allocation Spécifique de Solidarité (ASS) ;
  • Sensibles (ZUS) ;
  • jeunes suivis par les missions locales ;
  • jeunes travailleurs handicapés de moins de 30 ans ;
    Dispositif CUI-CAE :
    http://www.pole-emploi.fr/employeur/le-contrat-unique-d-insertion-cui-@/article.jspz?id=60709
    http://www.insee.fr/fr/methodes/default.asp?page=definitions/contrat-unique-insert-non-march.htm
    https://www.urssaf.fr/ >>>>>>>>
    Rémunération alignée sur la convention collective des EAC (1092 euros brut).
    DATE DE PRISE DE FONCTION
    mi-août 2017
    POUR POSTULER
    Adressez un curriculum vitae et une lettre de motivation à : scenesetimages.ara@pole-emploi.fr
    avec comme objet ‘’candidature Friche Lamartine vie associative et de la communication"
    avant le 05/06/2017.
    +++++++++++++++
    Le Pôle emploi scènes et images ne transfèrera à La Friche Lamartine que les candidatures éligibles au dispositif CAE/CUI.

LOCATION ATELIER

Espace de travail / PARIS
situé au 3 rue Titon, 75011 PARIS
Métro ligne 8 Faidherbe / ligne 9 rue des Boulets
Disponible le 1er août 2017
Endroit calme et lumineux pour travailler
295 euros TTC / mois

  • 1 place dans un espace de 45 m 2 à partager avec 4 personnes,
    graphistes, scénographe lumière, professeure d’art et traductrice.
  • accès internet fibre FTTH
  • coin cuisine
  • toilettes séparées
  • accessibilité 7j /7 et 24h/24
  • assurance, chauffage et électricité
    Vous pouvez récupérer la T.V.A. du loyer
    Restaurants et autres boulangeries dans le quartier
    Frais administratifs SCM de 180 euros et une caution de 498 euros
    Informations : 06-61-93-58-76 / johanleynaud.real@gmail.com

LOCATION ATELIER

3 postes libres dans un espace à Belleville / PARIS
Un poste accueille 1 personne et se constitue d’une table libre de 2,50 m de longueur sur 0,7 m de large + étagères murales + chaise.
Vous n’avez plus qu’à poser votre ordinateur pour travailler et il vous restera de l’espace.
Le loyer tout compris varie de 315 euros à 335 euros HT par poste selon le poste.
(avec fibre internet, salle de réunion et cour commune, photocopieuse et traceur à disposition
(paiement à la copie à prix compétitif).
L’atelier réunit pour l’instant des architectes, urbanistes, paysagistes, designer et artiste, dans un esprit de partage et d’échange.
C’est un lieu agréable en arrière-cour qui se situe à Belleville.
Localisation
Situés à 5 minutes du métro Belleville, en contrebas du parc de Belleville.
Services inclus :

  • internet fibre
  • câble ethernet
  • 1 salle de réunion
  • Imprimante / scanner / copieur / traceur (paiement à la copie à prix pas cher)
  • Cuisine, micro-onde, frigidaire
    Toutes les charges sont comprises : électricité, chauffage, ménage.
    Engagement minimum de 6 mois.
    Contrat flexible avec 2 mois de préavis.
    Informations, contacts : scm.nvogs@gmail.com
    http://www.paysarchitectures.com