- APPEL À PROJET ARTISTIQUE : 2 # LILLE (2) -
- APPEL À RESIDENCE ARTISTIQUE : 2 # UZES - TESSY BOCAGE -
- APPEL À PROJET-ATELIER : 1 # PARIS -
PROJET ARTISTIQUE
Mission d’appui artistique / LILLE
Dans le cadre du programme culture-justice et dans le cadre des expérimentations d’éducation artistique et d’action culturelle développés en région Nord Pas-de- Calais :
un appel à candidatures en direction des artistes, vivant et travaillant dans les Hauts-de-France, intéressés par une mission d’appui artistique (MiAA) menée auprès du réseau des éducateurs
de la protection judiciaire de la jeunesse agissant sur le bassin de vie « Littoral » : Saint-Omer, Boulogne sur Mer, Calais, Dunkerque
Thème du MiAA : « Un artiste, des jeunes de la PJJ : La possibilité d’une rencontre ? »
Le retour des candidatures est fixé au 1.12.2017.
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Qu’est-ce qu’une mission d’appui artistique (MiAA) ?
Lancée à titre expérimental, la mission d’appui artistique est initiée à des fins de démocratisation culturelle et plus particulièrement d’éducation artistique et culturelle tout au long de la vie.
Elle est appelée à venir soutenir, pour mener à bien des actions de pratiques artistiques et culturelles, tout un réseau professionnel en fonction dans la région Hauts-de-France,
ayant la charge ou la responsabilité d’enfants, de jeunes voire parfois d’un tout autre public.
Elle est essentiellement destinée à fédérer un tel réseau autour d’une présence artistique en l’invitant à s’approprier cette dernière, collectivement et durablement,
puis à en démultiplier les apports auprès de son public de référence.
Pour ce faire, il est proposé à un ou une artiste une mission de deux mois, sur la base d’une pleine disponibilité, au cours desquels il ou elle est appelé (e)
à organiser avec l’appui d’une structure culturelle de référence, qui agit, de fait, en tant qu’opératrice, une diffusion intense de son œuvre déjà réalisée et disponible.
Il ou elle est appelé (e) à rencontrer les différentes équipes (de préférence aux personnes individuelles), relevant du réseau concerné ou du moins celles de ces équipes qui en ont exprimé le désir.
Ces rencontres permettent à chacun d’appréhender les enjeux, missions et contextes d’exercice professionnels respectifs du réseau concerné et de l’artiste.
Il s’agit au-delà de cette connaissance mutuelle d’instaurer un dialogue permettant la réalisation d’actions en faveur du public de référence du réseau professionnel concerné.
Sachant que l’artiste est missionné pour une période ne lui permettant pas la prise en charge intégrale de ces actions durant et après ce temps de présence,
la Mission d’Appui Artistique mise donc énormément sur la notion de démultiplication, permettant l’inscription dans la durée, et veille particulièrement à s’organiser en fonction de celle-ci.
Le réseau professionnel bénéficiaire de cette présente mission d’appui artistique (MiAA)
Dans le cadre de la convention de partenariat 2017-2019 Culture-Justice entre la direction inter régionale de la protection judiciaire de la jeunesse Grand Nord (DIRPJJ GN)
et la direction régionale des affaires culturelles (DRAC) Hauts-de-France (considérant que l’accès à la culture des publics placés sous-main de justice et mineurs placés
sous protection judiciaire constitue un droit et un vecteur d’insertion sociale et professionnelle favorisant l’inclusion sociale),
il a été acté le principe d’un soutien apporté aux éducateurs de la PJJ afin de leur permettre de développer en faveur des jeunes qui leur sont confiés des processus d’éducation artistique et culturelle,
renouvelés autant qu’exigeants, pouvant être menés en autonomie comme en partenariat.
L’outil d’expérimentation que constitue la Mission d’Appui Artistique s’est très naturellement imposé en cette volonté conjointe de rendre présents les faits artistique
et culturel dans les différents temps et cadres de vie des jeunes sous protection.
Le réseau plus particulièrement concerné, ici, est celui que constituent les équipes éducatives en activité sur le bassin de vie « Littoral » :
St-Omer, Boulogne sur Mer, Calais, Dunkerque qui se déploie sur les deux départements, celui du Nord et celui du Pas-de-Calais.
L’éducateur et son cadre de travail
Pivot de l’action éducative, l’éducateur de la PJJ évolue au sein d’une équipe pluridisciplinaire. Intervenant dans un cadre judiciaire, il conduit des actions d’éducation
et d’insertion auprès des mineurs délinquants, contribue à l’élaboration de leur projet individuel. Il instaure pour ce faire une relation éducative avec chaque jeune afin
de l’aider à surmonter les difficultés d’ordre personnel, familial et social à l’origine de l’intervention judiciaire.
Il peut travailler selon des modalités et dans des types d’unité différents
- L’Unité Educative d’Hébergement Collectif (UEHC) est une structure d’hébergement accueillant douze mineurs, garçons ou filles.
Ces accueils se font soit dans le cadre de l’urgence (alternative à la détention), soit dans le cadre d’un accueil préparé pour une durée moyenne de 6 mois.
Une UEHC accueille un public le plus souvent issu du département ou de sa périphérie. Les éducateurs travaillent avec les familles en tentant de rechercher leur adhésion.
Certains mineurs retournent le week-end dans leur milieu d’origine.
L’établissement est ouvert de façon continue 365 jours par an et 24H/24. Le découpage horaire de la journée s’effectue généralement selon des services se succédant les uns aux autres :
le matin (généralement 7h/15h), l’après-midi (généralement 14h/23h), la nuit (généralement 22h/9h). - le Centre Educatif Fermé (CEF) est également une structure d’hébergement mais dont le cadre de vie est plus contenant.
Il accueille 12 mineurs de 15- 18 ans pour 6 mois, issus de toute la France, mineurs multirécidivistes ou ayant commis des actes graves.
La prise en charge est assurée par 3 éducateurs par demi-journée. Les mineurs bénéficient de retour en famille plus restreint qu’en UEHC.
Les activités sont obligatoires chaque jour de 9h à 12h et de 14h à 17h. Le CEF a une orientation de prise en charge « santé mentale »
et s’appuie sur le renfort de 2 infirmiers et d’un psychiatre vacataire. - les éducateurs d’une Unité Educative en Milieu Ouvert (UEMO) accompagnent environ chacun 25 jeunes.
L’accompagnement s’effectue en semaine, principalement selon des horaires de jour c’est-à-dire de 9h à 17h30.
Ils sont aussi amenés à intervenir en fin de journée, selon le rythme, les disponibilités des jeunes, des familles. Chacun gère donc de manière autonome son planning.
Les éducateurs accompagnent les jeunes essentiellement sur la base d’entretiens éducatifs au domicile, au service ou encore en structure d’hébergement.
Des activités, des modules collectifs peuvent être support à la relation éducative.
La durée de l’accompagnement s’étend de 6 mois à plusieurs années. Actuellement et en moyenne, elle est de 9 mois. Les jeunes accompagnés ont entre 10 et 20 ans (moyenne d’âge 16 ans). - l’Unité Educative d’Accueil de Jour (UEAJ) accueille des jeunes sous mandat judiciaire proposés par les UEMO, les UEHC ou les CEF, en entrée et sortie permanente.
Il s’agit de susciter chez le jeune pris en charge, une amorce de projet d’insertion sociale et professionnelle, ceci au travers d’activités culturelles, sportives et de re médiation scolaire.
La prise en charge s’effectue sur une journée de 6 heures, Les emplois du temps étant individualisés, certains jeunes peuvent venir à la demi-journée ou un, deux, ou 3 jours/semaine.
La structure est en capacité d’accueillir 24 jeunes.
Les adolescents et jeunes majeurs accompagnés par la Protection judiciaire de la Jeunesse ont des problématiques complexes, marquées par la précarité de la situation familiale, sociale, économique et culturelle.
Un certain nombre d’entre eux bénéficient d’une scolarité adaptée ou fréquentent les UEAJ.
Ces derniers sont en échec scolaire du fait d’une sortie prématurée du système scolaire pour des problèmes de comportement ou du fait de leur faible niveau scolaire.
Les passages à l’acte délictuels témoignent de leur mal être et / ou de leur difficulté à intégrer les règles de vie, les lois.
Majoritairement garçons, ces mineurs commettent couramment des infractions à la législation sur les stupéfiants, des vols avec violence ou en réunion, des dégradations de biens de publics, des outrages.
Des projets culturels sont déjà engagés sur le territoire de la Mission, soit qu’ils soient initiés et animés par les éducateurs eux-mêmes,
soit qu’ils s’inscrivent dans le cadre de partenariat noués avec les équipements culturels du territoire :
le Chanel, le FRAC, la Halle aux Sucres…
Le bassin de vie de Saint-Omer, Boulogne sur Mer, Calais, Dunkerque représente, pour la protection judiciaire de la jeunesse 4 établissements de placement
(dont 1 UEHC et, dans le secteur associatif 1 CER, 1 CEF et 1 Centre de placement éducatif), 5 UEMO, 2 UEAJ et un quartier mineur au centre pénitentiaire de Longuenesse.
Environ 70 éducateurs prennent en charge environ 800 jeunes de 13 ans à 20 ans. Les unités se trouvent à Dunkerque, Calais, Boulogne sur Mer, Saint-Omer, Longuenesse et Aire sur la Lys.
La structure culturelle de référence, opératrice de cette présente mission d’appui artistique (MiAA)
C’est l’association de développement culturel en région Hauts-de-France, Hors Cadre qui a accepté d’être l’opératrice de cette Mission d’Appui Artistique.
Hors Cadre anime en particulier, depuis 2003, une mission régionale de développement culturel en milieu pénitentiaire pour les personnes placées « sous main de justice » du Nord-Pas de Calais.
Cette mission s’inscrit dans le cadre de la convention régionale, déjà évoquée. La mission qu’incarne Hors cadre relève de l’expertise, du conseil et de la médiation.
L’objectif est de participer à la définition et à l’élaboration d’une politique de développement culturel à destination des personnes, mineures ou adultes, placées
« sous main de justice » dans les établissements pénitentiaires du Nord – Pas-de-Calais et « en milieu ouvert ».
La mission vise à favoriser, très concrètement, la mise en place de projets culturels faisant appel à la participation d’artistes, de professionnels du champ culturel ou d’institutions culturelles en liaison avec les collectivités territoriales.
Tous les champs d’expression artistique et culturels sont concernés : le livre et la lecture, les archives, le spectacle vivant (théâtre, musique, danse,
cirque et arts de la rue), les cultures urbaines, le cinéma, l’audiovisuel et le multimédia, les arts plastiques, le patrimoine (musées, architecture et monuments).
Ces différentes disciplines peuvent être abordées pour l’ensemble des publics concernés sous l’angle de la diffusion, de la création,
de l’éducation artistique et culturelle et de la formation professionnelle.
Éléments organisationnels et financiers de la mission d’appui artistique.
La durée de la mission est de 11 semaines, consécutives, à raison de 5 à 6 jours par semaine. Cette mission réclame donc, de la part de chaque artiste-candidat(e) une pleine disponibilité, y compris en soirée.
A l’issue d’une présélection sur dossier, il sera organisé une rencontre avec chaque artiste présélectionné, des conseillers de la DRAC et des membres de la commission culture de la PJJ.
Les différentes équipes d’éducateurs du bassin de vie « Littoral » : Saint-Omer, Boulogne sur Mer, Calais, Dunkerque désireuses de s’engager dans la dynamique de la mission d’appui artistique sont associées à la sélection de l’artiste.
La période de mission est la suivante : du 1er octobre au 14 décembre 2018.
En amont de la période de mission à proprement parler, l’artiste retenu (e) participe à deux journées de travail préparatoire au cours desquelles s’élabore avec lui ou elle,
avec l’équipe de Hors Cadre, les représentants des directions territoriales PJJ (les différents référents culture des établissements) et de la DRAC, le planning général de la mission.
Ce planning concerne aussi bien l’artiste que les équipes d’éducateur mobilisées.
Il comporte : - des temps de rencontre et d’échange préalables avec les différentes équipes d’éducateurs du bassin de vie de Saint-Omer, Boulogne sur Mer, Calais, Dunkerque.
- l’organisation, à chaque fois que possible, de regroupements de plusieurs de ces équipes est recherchée autant à des fins d’optimisation du temps de présence de l’artiste
que dans un objectif de mise en lien des différentes équipes et des différents établissements de la protection judiciaire de la jeunesse. - des temps consacrés à la diffusion de l’œuvre de l’artiste et à la médiation, souhaitée innovante, peuvent s’organiser autour de celle-ci.
Ce sont, à chaque fois que possible, les équipes d’éducateurs qui sont appelées à faire vivre l’action de médiation auprès de leur public de référence et de son entourage (familles notamment),
cette action ayant été conçue conjointement avec l’artiste. L’objectif est celui de la démultiplication des apports de la présence artistique
mais également celui de l’autonomisation des équipes en prévision notamment de la poursuite du travail engagé, à l’issue de celle-ci.
Si les actions de diffusion privilégient la proximité avec les jeunes sous protection judiciaire et leur entourage, il peut être également envisagé toutes sortes de partenariats,
au local permettant un plus large rayonnement de la diffusion de l’œuvre de l’artiste-missionné. - des temps de construction conjointe (artiste- équipe d’éducateurs) et de déploiement de formes de pratiques artistique.
Là aussi, il est misé sur la fine connaissance de leur public de référence qu’ont les équipes d’éducateurs et, à nouveau, sur les notions de démultiplication et d’autonomisation.
Si l’artiste, en cette partie de la mission, est appelée à se trouver, de fait, plus souvent en contact avec les éducateurs qu’avec les jeunes sous protection judiciaire,
il ou elle est néanmoins invité(e)à expérimenter ces formes conjointement créées avec ces jeunes.
A titre indicatif, le montant de la rétribution nette de l’artiste retenu, pour les deux mois et trois semaines de mission et les deux journées de travail préparatoire est de 6875 euros.
Le montant brut (salaire + charges et taxes) ne pouvant excéder 13 750 euros.
Ce sont les contributions de la direction régionale des affaires culturelles Hauts-de-France et de la direction inter régionale de la protection judiciaire de la jeunesse Grand Nord qui permettent la prise en charge de ce coût.
Ces contributions permettent aussi la prise en charge des frais de déplacement du domicile (en région Hauts-de-France) de l’artiste aux différents lieux de rencontre et d’action.
À ce sujet, l’artiste doit être autonome en matière de déplacement. Il (ou elle) détient un permis de conduire en cours de validité et dispose d’un véhicule personnel.
Les contributions de la DRAC, de la DIRPJJ et des DTPJJ permettent enfin de faire face aux frais liées à l’organisation de la diffusion des œuvres de l’artiste et à une partie de l’accompagnement de l’artiste par l’association Hors Cadre.
Recommandations quant à la méthode et à la forme d’action
« Un artiste, des jeunes de la PJJ : La possibilité d’une rencontre ? »
1) La résidence permet de créer les conditions d’une rencontre entre l’artiste, son univers, ses engagements, sa recherche et sa démarche, ses questionnements, ses œuvres…
et des groupes de jeunes placés sous main de justice encadrés par des éducateurs.
Cette rencontre est conçue, pensée, imaginée entre les éducateurs, l’artiste, Hors Cadre, comme un temps et un espace d’échange ouvert à l’idée suivante :
« pourquoi je crée ? Qu’est-ce qui m’inspire ? Comment puis-je me rends disponible au monde qui m’entoure et aller vers l’inconnu de la création ? ».
L’ambition est de travailler sur l’engagement dans une démarche, de prise de risque vers l’inconnu, de bienveillance envers ses propres envies et actions ;
de s’intéresser à l’acte de la création sans jugement ou évaluation mais dans l’expérimentation : du geste, de l’errance, du regard, du risque, de l’abandon, de la parole, du mouvement.
L’objectif est d’amener les jeunes à « être » avec l’artiste dans le sens « d’exister avec lui » dans un temps et un espace de rencontre où tout est possible.
C’est ce temps et cet espace de rencontre qu’il y a à mettre en œuvre. Ceci implique une relation privilégiée entre l’artiste et les éducateurs : la rencontre se fait également à ce niveau.
C’est la découverte des territoires (humains, professionnels, fonctionnels, etc.) respectifs qui apportera du sens à cette résidence et donnera une raison aux éducateurs de s’engager aux côtés de l’artiste.
2) Considérant le nombre de structures de la PJJ mobilisées lors des 11 semaines de résidence, les temps de rencontre avec l’artiste pour chaque structure seront relativement courts.
C’est pourquoi, au-delà de ceux-ci, un travail de mise en relation, de prise de contact, de découverte, de discussion à distance, etc… est à développer.
Hors Cadre propose d’utiliser sa plateforme interactive « NotrAgora » pour développer ce « lien de proximité à distance » en utilisant les outils du web.
Chaque structure PJJ est ainsi appelée à constituer un groupe de travail qui développant une relation privilégiée avec l’artiste à travers des discussions, des partages de données, etc.
Chaque groupe de travail utilisera la plateforme pour présenter ses travaux : reportages photos, vidéos, réflexions, productions, etc… inspirées de la rencontre avec l’artiste.
Chaque groupe peut engager un dialogue avec les autres groupes.
C’est en utilisant cet outil que les liens pourront se démultiplier, les contenus se montrer et se mutualiser, la distance s’effacer, le temps de la rencontre avec l’artiste se prolonger au-delà du temps de la résidence.
Elle peut être ainsi considérée comme un support pédagogique pour les éducateurs, un médium d’expression pour les jeunes, l’outil de communication de l’artiste et d’accueil du travail fait en commun.
3) Dès que le choix est opéré, chaque équipe confirme son engagement et se voit, dès lors, invitée à faire connaissance avec l’artiste, ses démarche et recherches, ses œuvres.
Ceci s’organise, le plus possible, en direct mais peut s’envisager également, de manière complémentaire, à distance, et de préférence en amont,
à partir des différents éléments fournis par l’artiste (son dossier artistique, le cas échéant son site ou blog dédié).
En simultané, chaque équipe d’éducateurs prépare à l’intention de l’artiste une présentation du quotidien de leur établissement, des spécificités des parcours des jeunes dont elle a la charge et responsabilité.
Elle prévoit, à la lumière de leur connaissance, récente ou en cours de constitution, de l’artiste et de son œuvre, un certain nombre de pistes,
parmi celles que développe celle-ci, susceptibles de faire écho auprès des jeunes qu’ils encadrent.
Ces phases de découverte mutuelle de l’univers professionnel des uns et de l’autre sont essentielles à l’instauration d’un cadre de co-construction d’actions diverses
(développées dans le paragraphe « éléments organisationnels ») ; un cadre aussi de dialogue permanent.
4) Tout au long de la durée de la mission d’appui artistique, les différentes équipes d’éducateurs engagées dans l’action, l’artiste et l’équipe opératrice/accompagnatrice d’Hors Cadre sont invités
à garder constamment à l’esprit les objectifs suivants : - contribuer activement, de manière inventive, expérimentale même, désintimidante en tous cas, à ce que le droit à la culture puisse être garanti à chaque jeune placé sous protection judiciaire.
- sensibiliser chacun de ces jeunes au fait artistique, notamment contemporain, mais aussi dans son lien avec la dimension patrimoniale.
Lui en faire percevoir, de manière sensible, les apports et bienfaits dans son parcours de vie. - renforcer les collaborations entre les équipes d’éducateurs du réseau, entre les établissements donc, à partir de cette entrée transversale de l’éducation artistique et culturelle.
- Viser à l’autonomie des équipes d’éducateurs, en matière d’initiatives convoquant l’art et la culture.
- envisager la place de l’artiste (si une telle présence est souhaitée) dans ces projets à venir sur un principe affirmé de non instrumentalisation et de non substitution à d’autres professionnalismes.
Envisager donc la présence d’artiste en tant qu’artiste et non en tant qu’intervenant artistique.
Enfin il est recommandé de ne pas s’imposer, au cours de cette mission d’appui artistique, d’objectif de production. C’est, avant tout, sous le signe de l’expérimentation, diversifiée, que se place la mission.
Si souhait il y a d’un temps de restitution de certains résultats de cette démarche d’expérimentation celui gagne à s’inscrire dans un cadre de modestie et ne constitue pas, en tous cas, la finalité de la mission.
Procédure à suivre pour chaque candidat.
Peut faire acte de candidature tout (e) artiste professionnel (le), français (e) ou étranger (e), vivant et travaillant dans la région Hauts-de-France.
Cette limite donnée à l’aire de diffusion de ce présent appel s’explique par le fait qu’il n’est pas prévu, ici d’hébergement, contrairement à d’autres programmes ou dispositifs d’éducation artistique
et culturelle (ou d’action culturelle) déclinant, pour la majeure partie d’entre eux, le principe de résidence-mission sur un territoire relativement circonscrit.
L’artiste candidat(e) a déjà, à son actif, une production conséquente et est en mesure de s’impliquer pleinement dans ce type particulier d’action que représente la mission d’appui artistique.
Il ou elle maîtrise l’usage oral de la langue française.
Rappel : Il ou elle détient un permis de conduire en cours de validité et dispose d’un véhicule personnel.
Comme indiqué plus haut, ses frais de déplacement de son domicile aux différents lieux d’échanges et d’action sont pris en charge par les partenaires de la mission d’appui artistique.
Les éléments à fournir sont :
1) une lettre de motivation faisant état d’une bonne compréhension de ce présent cahier des charges,
2) un curriculum vitae,
3) un dossier artistique présentant notamment un ensemble de réalisations représentatives de la démarche de l’artiste-candidat (e).
NB : il n’y a pas de projet à produire. Ce présent appel à candidatures qui fait également office de cahier des charges précise déjà ce qu’est le projet de la mission d’appui artistique.
La lettre de motivation peut, par contre, évoquer certaines des pistes que l’artiste-candidat (e) envisage, à priori, de proposer aux équipes d’éducateurs rencontrées.
Les candidatures sont à adresser au plus tard pour le 1.12. 2017.
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
par courriel, de préférence sous format PDF, à : lepiouff@horscadre.eu
(Sujet : Mission d’appui – suivi du nom du candidat ou de la candidate)
Dans le cas où l’artiste candidat (e) souhaite enrichir cet envoi d’un D.V.D. ou d’un C.D., pour les œuvres audiovisuelles, par exemple, ou pour des documents complémentaires,
il ou elle le précise dans son envoi électronique et adresse ces pièces, par voie postale à : Hors Cadre 72, rue Gutenberg 59800 LILLE
L’artiste précise également s’il ou elle souhaite que ces supports et documents lui soient retournés à l’issue de la phase de sélection.
La commission de sélection peut être amenée à contacter téléphoniquement les candidats.
La commission est en mesure d’annoncer le nom de l’artiste retenu (e) au cours de la troisième semaine du mois de décembre 2017.
Pour plus d’informations
Contacter :
Monsieur Marc le Piouff, chef de projet Hors Cadre 03 20 33 00 33/ 06 27 39 95 08, lepiouff@horscadre.eu
Ce présent appel à candidatures est également consultable et téléchargeable sur : http://www.cndp.fr/crdp-lille/PartAGER/
qui présente les différents dispositifs et programmes d’éducation artistique et culturelle ou d’action culturelle disponibles en région Hauts-de-France.
PROJET ARTISTIQUE
Mission d’appui artistique / LILLE
Dans le cadre du programme culture-justice et dans le cadre des expérimentations d’éducation artistique et d’action culturelle développés en région Nord Pas-de- Calais :
un appel à candidatures en direction des artistes, vivant et travaillant dans les Hauts-de-France, intéressés par une mission d’appui artistique (MiAA) menée auprès
du réseau des éducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse agissant sur le bassin de vie d’Arras, Cambrai, Douai
Thème du MiAA : « Un artiste, des jeunes de la PJJ : La possibilité d’une rencontre ? »
Le retour des candidatures est fixé au 1.12.2017.
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Qu’est ce qu’une mission d’appui artistique (MiAA) ?
Lancée à titre expérimental, la mission d’appui artistique est initiée à des fins de démocratisation culturelle et plus particulièrement d’éducation artistique et culturelle tout au long de la vie.
Elle est appelée à venir soutenir, pour mener à bien des actions de pratiques artistiques et culturelles, tout un réseau professionnel en fonction dans la région Hauts-de-France,
ayant la charge ou la responsabilité d’enfants, de jeunes voire parfois d’un tout autre public.
Elle est essentiellement destinée à fédérer un tel réseau autour d’une présence artistique en l’invitant à s’approprier cette dernière, collectivement et durablement, puis à en démultiplier les apports auprès de son public de référence.
Pour ce faire, il est proposé à un ou une artiste une mission de deux mois, sur la base d’une pleine disponibilité, au cours desquels il ou elle est appelé (e) à organiser avec l’appui d’une structure culturelle de référence,
qui agit, de fait, en tant qu’opératrice, une diffusion intense de son œuvre déjà réalisée et disponible.
Il ou elle est appelé (e) à rencontrer les différentes équipes (de préférence aux personnes individuelles), relevant du réseau concerné ou du moins celles de ces équipes qui en ont exprimé le désir.
Ces rencontres permettent à chacun d’appréhender les enjeux, missions et contextes d’exercice professionnels respectifs du réseau concerné et de l’artiste.
Il s’agit au-delà de cette connaissance mutuelle d’instaurer un dialogue permettant la réalisation d’actions en faveur du public de référence du réseau professionnel concerné.
Sachant que l’artiste est missionné pour une période ne lui permettant pas la prise en charge intégrale de ces actions durant et après ce temps de présence.
La Mission d’Appui Artistique mise donc énormément sur la notion de démultiplication, permettant l’inscription dans la durée, et veille particulièrement à s’organiser en fonction de celle-ci.
Le réseau professionnel bénéficiaire de cette présente mission d’appui artistique (MiAA)
Dans le cadre de la convention de partenariat 2017-2019 Culture-Justice entre la direction interrégionale de la protection judiciaire de la jeunesse Grand Nord (DIRPJJ GN)
et la direction régionale des affaires culturelles (DRAC) Hauts-de-France (considérant que l’accès à la culture des publics placés sous-main de justice et mineurs placés sous protection judicaire constitue
un droit et un vecteur d’insertion sociale et professionnelle favorisant l’inclusion sociale), il a été acté le principe d’un soutien apporté aux éducateurs de la PJJ afin de leur permettre de développer,
en faveur des jeunes qui leur sont confiés, des processus d’éducation artistique et culturelle renouvelés autant qu’exigeants, pouvant être menés en autonomie comme en partenariat.
L’outil d’expérimentation que constitue la Mission d’Appui Artistique s’est très naturellement imposé en cette volonté conjointe de rendre présents les faits artistique et culturel dans les différents temps et cadres de vie des jeunes sous protection.
Le réseau plus particulièrement concerné, ici, est celui que constituent les équipes éducatives en activité sur le bassin de vie d’Arras, Douai, Cambrai qui se déploie sur les deux départements, celui du Nord et celui du Pas-de-Calais.
L’éducateur et son cadre de travail
Pivot de l’action éducative, l’éducateur de la PJJ évolue au sein d’une équipe pluridisciplinaire. Intervenant dans un cadre judiciaire, il conduit des actions d’éducation
et d’insertion auprès des mineurs délinquants, contribue à l’élaboration de leur projet individuel. Il instaure pour ce faire une relation éducative avec chaque jeune afin de l’aider à surmonter les difficultés d’ordre personnel,
familial et social à l’origine de l’intervention judiciaire.
Il peut travailler selon des modalités et dans des types d’unité différents :
- L’Unité Educative d’Hébergement Collectif (UEHC) est une structure d’hébergement accueillant douze mineurs, garçons ou filles.
Ces accueils se font soit dans le cadre de l’urgence (alternative à la détention), soit dans le cadre d’un accueil préparé pour une durée moyenne de 6 mois.
Une UEHC accueille un public le plus souvent issu du département ou de sa périphérie.
Les éducateurs travaillent avec les familles en tentant de rechercher leur adhésion Certains mineurs retournent le week-end dans leur milieu d’origine.
L’établissement est ouvert de façon continue 365 jours par an et 24H/24. Le découpage horaire de la journée s’effectue généralement selon des services se succédant les uns aux autres :
le matin (généralement 7h/15h),l’après-midi (généralement 14h/23h), la nuit (généralement 22h/9h). - le Centre Educatif Fermé (CEF) est également une structure d’hébergement mais dont le cadre de vie est plus contenant. Il accueille 12 mineurs de 15- 18 ans pour 6 mois, issus de toute la France,
mineurs multirécidivistes ou ayant commis des actes graves. La prise en charge est assurée par 3 éducateurs par demi-journée. Les mineurs bénéficient de retour en famille plus restreint qu’en UEHC.
Les activités sont obligatoires chaque jour de 9h à 12h et de 14h à 17h. Le CEF a une orientation de prise en charge « santé mentale » et s’appuie sur le renfort de 2 infirmiers et d’un psychiatre vacataire. - les éducateurs d’une Unité Educative en Milieu Ouvert (UEMO) accompagnent environ chacun 25 jeunes. L’accompagnement s’effectue en semaine, principalement selon des horaires de jour c’est-à-dire de 9h à 17h30.
Ils sont aussi amenés à intervenir en fin de journée, selon le rythme, les disponibilités des jeunes, des familles. Chacun gère donc de manière autonome son planning.
Les éducateurs accompagnent les jeunes essentiellement sur la base d’entretiens éducatifs au domicile, au service ou encore en structure d’hébergement.
Des activités, des modules collectifs peuvent être support à la relation éducative.
La durée de l’accompagnement s’étend de 6 mois à plusieurs années. Actuellement et en moyenne, elle est de 9 mois. Les jeunes accompagnés ont entre 10 et 20 ans (moyenne d’âge 16 ans). - l’Unité Educative d’Accueil de Jour (UEAJ) accueille des jeunes sous mandat judiciaire proposés par les UEMO, les UEHC ou les CEF, en entrée et sortie permanente. Il s’agit de susciter chez le jeune pris en charge,
une amorce de projet d’insertion sociale et professionnelle, ceci au travers d’activités culturelles, sportives et de re médiation scolaire. La prise en charge s’effectue sur une journée de 6 heures,
Les emplois du temps étant individualisés, certains jeunes peuvent venir à la demi-journée ou un, deux, ou 3 jours/semaine. La structure est en capacité d’accueillir 24 jeunes.
Les adolescents et jeunes majeurs accompagnés par la Protection judiciaire de la Jeunesse ont des problématiques complexes, marquées par la précarité de la situation familiale, sociale, économique et culturelle.
Un certain nombre d’entre eux bénéficient d’une scolarité adaptée ou fréquentent les UEAJ. Ces derniers sont en échec scolaire du fait d’une sortie prématurée du système scolaire pour des problèmes de comportement
ou du fait de leur faible niveau scolaire.
Les passages à l’acte délictuels témoignent de leur mal être et / ou de leur difficulté à intégrer les règles de vie, les lois. Majoritairement garçons, ces mineurs commettent couramment des infractions à la législation
sur les stupéfiants, des vols avec violence ou en réunion, des dégradations de biens de publics, des outrages.
Des projets culturels sont déjà engagés sur le territoire de la Mission, soit qu’ils soient initiés et animés par les éducateurs eux-mêmes, soit qu’ils s’inscrivent dans le cadre de partenariat noués avec les équipements culturels du territoire :
l’Hippodrome à Douai, le Théâtre d’Arras, le Pharos, le Musée des Beaux-Arts de Cambrai, le Musée Matisse.
Le bassin de vie d’Arras, Douai, Cambrai représente, pour la protection judiciaire de la jeunesse 3 établissements de placement (dont 2 UEHC et 1 CEF), 4 UEMO, 2 UEAJ.
Environ 80 éducateurs prennent en charge environ 500 jeunes de 13 ans à 20 ans. Les unités se trouvent à Arras, Douai, Cambrai.
La structure culturelle de référence, opératrice de cette présente mission d’appui artistique (MiAA)
C’est l’association de développement culturel en région Hauts-de-France, Hors Cadre qui a accepté d’être l’opératrice de cette Mission d’Appui Artistique.
Hors Cadre anime en particulier, depuis 2003, une mission régionale de développement culturel en milieu pénitentiaire pour les personnes placées « sous main de justice » du Nord-Pas de Calais.
Cette mission s’inscrit dans le cadre de la convention régionale, déjà évoquée. La mission qu’incarne Hors cadre relève de l’expertise, du conseil et de la médiation.
L’objectif est de participer à la définition et à l’élaboration d’une politique de développement culturel à destination des personnes, mineures ou adultes, placées
« sous main de justice » dans les établissements pénitentiaires du Nord – Pas-de-Calais et « en milieu ouvert ».
La mission vise à favoriser, très concrètement, la mise en place de projets culturels faisant appel à la participation d’artistes, de professionnels du champ culturel ou d’institutions culturelles en liaison avec les collectivités territoriales.
Tous les champs d’expression artistique et culturels sont concernés : le livre et la lecture, les archives, le spectacle vivant (théâtre, musique, danse, cirque et arts de la rue),
les cultures urbaines, le cinéma, l’audiovisuel et le multimédia, les arts plastiques, le patrimoine (musées, architecture et monuments).
Ces différentes disciplines peuvent être abordées pour l’ensemble des publics concernés sous l’angle de la diffusion, de la création, de l’éducation artistique et culturelle et de la formation professionnelle.
Éléments organisationnels et financiers de la mission d’appui artistique.
La durée de la mission est de 11 semaines, consécutives, à raison de 5 à 6 jours par semaine. Cette mission réclame donc, de la part de chaque artiste-candidat(e) une pleine disponibilité, y compris en soirée.
A l’issue d’une présélection sur dossier, il sera organisé une rencontre avec chaque artiste présélectionné, des conseillers de la DRAC et des membres de la commission culture de la PJJ.
Les différentes équipes d’éducateurs du bassin de vie d’Arras, Douai, Cambrai désireuses de s’engager dans la dynamique de la mission d’appui artistique sont associées à la sélection de l’artiste.
La période de mission est la suivante : du 5 février au 20 avril 2018.
En amont de la période de mission à proprement parler, l’artiste retenu (e) participe à deux journées de travail préparatoire au cours desquelles s’élabore avec lui ou elle, avec l’équipe de Hors Cadre,
les représentants des directions territoriales PJJ (les différents référents culture des établissements) et de la DRAC, le planning général de la mission. Ce planning concerne aussi bien l’artiste que les équipes d’éducateur mobilisées.
Il comporte : - des temps de rencontre et d’échange préalables avec les différentes équipes d’éducateurs du bassin de vie d’Arras, Douai, Cambrai.
- l’organisation, à chaque fois que possible, de regroupements de plusieurs de ces équipes est recherchée autant à des fins d’optimisation du temps de présence de l’artiste que dans un objectif de mise
en lien des différentes équipes et des différents établissements de la protection judiciaire de la jeunesse. - des temps consacrés à la diffusion de l’œuvre de l’artiste et à la médiation, souhaitée innovante, peuvent s’organiser autour de celle-ci.
Ce sont, à chaque fois que possible, les équipes d’éducateurs qui sont appelées à faire vivre l’action de médiation auprès de leur public de référence et de son entourage (familles notamment),
cette action ayant été conçue conjointement avec l’artiste. L’objectif est celui de la démultiplication des apports de la présence artistique
mais également celui de l’autonomisation des équipes en prévision notamment de la poursuite du travail engagé,
à l’issue de celle-ci. Si les actions de diffusion privilégient la proximité avec les jeunes sous protection judiciaire et leur entourage, il peut être également envisagé toutes sortes de partenariats,
au local permettant un plus large rayonnement de la diffusion de l’œuvre de l’artiste-missionné. - des temps de construction conjointe (artiste- équipe d’éducateurs) et de déploiement de formes de pratiques artistique.
Là aussi, il est misé sur la fine connaissance de leur public de référence qu’ont les équipes d’éducateurs et, à nouveau, sur les notions de démultiplication et d’autonomisation. Si l’artiste, en cette partie de la mission,
est appelée à se trouver, de fait, plus souvent en contact avec les éducateurs qu’avec les jeunes sous protection judiciaire, il ou elle est néanmoins invité(e)à expérimenter ces formes conjointement créées avec ces jeunes.
A titre indicatif, le montant de la rétribution nette de l’artiste retenu, pour les deux mois et trois semaines de mission et les deux journées de travail préparatoire est de 6875 euros.
Le montant brut (salaire + charges et taxes) ne pouvant excéder 13 750 euros.
Ce sont les contributions de la direction régionale des affaires culturelles Hauts-de-France et de la direction interrégionale de la protection judiciaire de la jeunesse Grand Nord qui permettent la prise en charge de ce coût.
Ces contributions permettent aussi la prise en charge des frais de déplacement du domicile (en région Hauts-de-France) de l’artiste aux différents lieux de rencontre et d’action.
À ce sujet, l’’artiste doit être autonome en matière de déplacement. Il (ou elle) détient un permis de conduire en cours de validité et dispose d’un véhicule personnel.
Les contributions de la DRAC de la DIRPJJ et des DTPJJ permettent enfin de faire face aux frais liées à l’organisation de la diffusion des œuvres de l’artiste et à une partie de l’accompagnement de l’artiste par l’association Hors Cadre.
Recommandations quant à la méthode et à la forme d’action
« Un artiste, des jeunes de la PJJ : La possibilité d’une rencontre ? »
1) La résidence permet de créer les conditions d’une rencontre entre l’artiste, son univers, ses engagements, sa recherche et sa démarche, ses questionnements, ses œuvres…
et des groupes de jeunes placés sous main de justice encadrés par des éducateurs.
Cette rencontre est conçue, pensée, imaginée entre les éducateurs, l’artiste, Hors Cadre, comme un temps et un espace d’échange ouvert à l’idée suivante :
« pourquoi je crée ? Qu’est-ce qui m’inspire ? Comment puis-je me rends disponible au monde qui m’entoure et aller vers l’inconnu de la création ? ».
L’ambition est de travailler sur l’engagement dans une démarche, de prise de risque vers l’inconnu, de bienveillance envers ses propres envies et actions ;
de s’intéresser à l’acte de la création sans jugement ou évaluation mais dans l’expérimentation : du geste, de l’errance, du regard, du risque, de l’abandon, de la parole, du mouvement.
L’objectif est d’amener les jeunes à « être » avec l’artiste dans le sens « d’exister avec lui » dans un temps et un espace de rencontre où tout est possible. C’est ce temps et cet espace de rencontre qu’il y a à mettre en œuvre.
Ceci implique une relation privilégiée entre l’artiste et les éducateurs : la rencontre se fait également à ce niveau.
C’est la découverte des territoires (humains, professionnels, fonctionnels, etc…) respectifs qui apportera du sens à cette résidence et donnera une raison aux éducateurs de s’engager aux côtés de l’artiste.
2) Considérant le nombre de structures de la PJJ mobilisées lors des 11 semaines de résidence, les temps de rencontre avec l’artiste pour chaque structure seront relativement courts.
C’est pourquoi, au-delà de ceux-ci, un travail de mise en relation, de prise de contact, de découverte, de discussion à distance, etc… est à développer.
Hors Cadre propose d’utiliser sa plateforme interactive « NotrAgora » pour développer ce « lien de proximité à distance » en utilisant les outils du web.
Chaque structure PJJ est ainsi appelée à constituer un groupe de travail qui développant une relation privilégiée avec l’artiste à travers des discussions, des partages de données, etc…
Chaque groupe de travail utilisera la plateforme pour présenter ses travaux : reportages photos, vidéos, réflexions, productions, etc… inspirées de la rencontre avec l’artiste.
Chaque groupe peut engager un dialogue avec les autres groupes.
C’est en utilisant cet outil que les liens pourront se démultiplier, les contenus se montrer et se mutualiser, la distance s’effacer, le temps de la rencontre avec l’artiste se prolonger au-delà du temps de la résidence.
Elle peut être ainsi considérée comme un support pédagogique pour les éducateurs, un médium d’expression pour les jeunes, l’outil de communication de l’artiste et d’accueil du travail fait en commun.
3) Dès que le choix est opéré, chaque équipe confirme son engagement et se voit, dès lors, invitée à faire connaissance avec l’artiste, ses démarche et recherches, ses œuvres.
Ceci s’organise, le plus possible, en direct mais peut s’envisager également, de manière complémentaire, à distance, et de préférence en amont, à partir des différents éléments fournis par l’artiste
(son dossier artistique, le cas échéant son site ou blog dédié).
En simultané, chaque équipe d’éducateurs prépare à l’intention de l’artiste une présentation du quotidien de leur établissement, des spécificités des parcours des jeunes dont elle a la charge et responsabilité.
Elle prévoit, à la lumière de leur connaissance, récente ou en cours de constitution, de l’artiste et de son œuvre, un certain nombre de pistes, parmi celles que développe celle-ci, susceptibles de faire écho auprès des jeunes qu’ils encadrent.
Ces phases de découverte mutuelle de l’univers professionnel des uns et de l’autre sont essentielles à l’instauration d’un cadre de co-construction d’actions diverses
(développées dans le paragraphe « éléments organisationnels ») ; un cadre aussi de dialogue permanent.
4) Tout au long de la durée de la mission d’appui artistique, les différentes équipes d’éducateurs engagées dans l’action,
l’artiste et l’équipe opératrice/accompagnatrice d’Hors Cadre sont invités à garder constamment à l’esprit les objectifs suivants : - contribuer activement, de manière inventive, expérimentale même, désintimidante en tous cas, à ce que le droit à la culture puisse être garanti à chaque jeune placé sous protection judiciaire.
- sensibiliser chacun de ces jeunes au fait artistique, notamment contemporain, mais aussi dans son lien avec la dimension patrimoniale.
Lui en faire percevoir, de manière sensible, les apports et bienfaits dans son parcours de vie. - Renforcer les collaborations entre les équipes d’éducateurs du réseau, entre les établissements donc, à partir de cette entrée transversale de l’éducation artistique et culturelle.
- Viser à l’autonomie des équipes d’éducateurs, en matière d’initiatives convoquant l’art et la culture.
- Envisager la place de l’artiste (si une telle présence est souhaitée) dans ces projets à venir sur un principe affirmé de non instrumentalisation et de non substitution à d’autres professionnalismes.
Envisager donc la présence d’artiste en tant qu’artiste et non en tant qu’intervenant artistique.
Enfin il est recommandé de ne pas s’imposer, au cours de cette mission d’appui artistique, d’objectif de production. C’est, avant tout, sous le signe de l’expérimentation, diversifiée, que se place la mission.
Si souhait il y a d’un temps de restitution de certains résultats de cette démarche d’expérimentation celui gagne à s’inscrire dans un cadre de modestie et ne constitue pas, en tous cas, la finalité de la mission.
Procédure à suivre pour chaque candidat.
Peut faire acte de candidature tout (e) artiste professionnel (le), français (e) ou étranger (e), vivant et travaillant dans la région Hauts-de-France.
Cette limite donnée à l’aire de diffusion de ce présent appel s’explique par le fait qu’il n’est pas prévu, ici d’hébergement, contrairement à d’autres programmes ou dispositifs d’éducation artistique et culturelle
(ou d’action culturelle) déclinant, pour la majeure partie d’entre eux, le principe de résidence-mission sur un territoire relativement circonscrit.
L’artiste candidat(e) a déjà, à son actif, une production conséquente et est en mesure de s’impliquer pleinement dans ce type particulier d’action que représente la mission d’appui artistique.
Il ou elle maîtrise l’usage oral de la langue française.
Rappel : Il ou elle détient un permis de conduire en cours de validité et dispose d’un véhicule personnel.
Comme indiqué plus haut, ses frais de déplacement de son domicile aux différents lieux d’échanges et d’action sont pris en charge par les partenaires de la mission d’appui artistique.
Les éléments à fournir sont :
1) une lettre de motivation faisant état d’une bonne compréhension de ce présent cahier des charges,
2) un curriculum vitae,
3) un dossier artistique présentant notamment un ensemble de réalisations représentatives de la démarche de l’artiste-candidat (e).
NB : il n’y a pas de projet à produire. Ce présent appel à candidatures qui fait également office de cahier des charges précise déjà ce qu’est le projet de la mission d’appui artistique.
La lettre de motivation peut, par contre, évoquer certaines des pistes que l’artiste-candidat (e) envisage, à priori, de proposer aux équipes d’éducateurs rencontrées.
Les candidatures sont à adresser au plus tard pour le 1.12.2017.
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
par courriel, de préférence sous format PDF, à : lepiouff@horscadre.eu
(Sujet : Mission d’appui – suivi du nom du candidat ou de la candidate)
Dans le cas où l’artiste candidat (e) souhaite enrichir cet envoi d’un D.V.D. ou d’un C.D., pour les œuvres audiovisuelles, par exemple, ou pour des documents complémentaires,
il ou elle le précise dans son envoi électronique et adresse ces pièces, par voie postale à : Hors Cadre 72, rue Gutenberg 59800 LILLE
L’artiste précise également s’il ou elle souhaite que ces supports et documents lui soient retournés à l’issue de la phase de sélection.
La commission de sélection peut être amenée à contacter téléphoniquement les candidats.
La commission est en mesure d’annoncer le nom de l’artiste retenu (e) au cours de la troisième semaine du mois de décembre 2017.
Pour plus d’informations
Contacter : Monsieur Marc le Piouff Chef de projet Hors Cadre 03 20 33 00 33/ 06 27 39 95 08 lepiouff@horscadre.eu
Ce présent appel à candidatures est également consultable et téléchargeable sur : http://www.cndp.fr/crdp-lille/PartAGER/
qui présente les différents dispositifs et programmes d’éducation artistique et culturelle ou d’action culturelle disponibles en région Nord Pas-de-Calais.
RESIDENCE ARTISTIQUE
Résidences d’artistes / UZES
Dans le cadre des axes de développement du projet culturel de l’intercommunalité, la Communauté de communes Pays d’Uzès a mis en place depuis 2016, des résidences d’artistes,
visant à promouvoir la création contemporaine auprès de la population, à soutenir et accompagner la recherche artistique.
La CCPU invite donc des artistes dans le secteur des arts plastiques et visuels (peinture, photographie, vidéo, cinéma, audiovisuel, arts numériques, sculpture…)
de tous horizons et domaines à postuler au programme de soutien à la création par un dispositif de résidence d’artiste.
En 2017/2018, la CCPU met en place deux résidences d’artistes.
Ces résidences sont ouvertes aux artistes pour une période de 4 semaines selon les modalités suivantes :
1.Contexte
Ces actions portées, par la Direction du Développement local et de la culture (DDLC), s’intègrent dans une politique culturelle menée
par la communauté de communes, en préfiguration de l’ouverture d’un centre culturel en 2019.
Une volonté affirmée d’engager dès maintenant des actions culturelles innovantes (notamment participatives) et expérimentales sur le territoire.
Il s’agit aussi pour la CCPU de proposer des actions, évènements, services, en direction de tous les publics, mais avec une attention particulière envers le public jeune et jeunes adultes,
tout comme les habitants du quartier prioritaire, et de permettre à ces publics de se familiariser avec des pratiques artistiques contemporaines et d’accéder à une forme de culture nouvelle.
Ces propositions de création sont menées en transversalité avec les services intercommunaux :
Petite enfance, enfance et jeunesse, politique de la ville, réseau des bibliothèques, culture et communication, afin de poursuivre la dynamique de projets engagés sur le territoire.
Objectifs :
Avec ce dispositif, la CCPU souhaite :
- Favoriser la création et la recherche des artistes
- Offrir aux artistes une visibilité auprès de tous les publics ;
- Favoriser l’échange et leur mise en réseau avec les acteurs culturels, notamment en préfiguration de l’Ombrière, centre culturel ;
- Permettre l’accès du public, notamment les plus jeunes et les habitants du quartier prioritaire du contrat de ville d’Uzès, à la Culture en général et en particulier à l’Art Contemporain
2.Dates de résidence et de limite de dépôt des candidatures
La résidence sera réalisée sur une durée de 4 semaines consécutives à choisir par l’artiste selon les périodes proposées : - du 5 au 31 mars 2018.
Date limite de dépôt des candidatures : 31.12.2017.
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Les candidats retenus en seront informés le 22 janvier 2018. - du 4 au 30 juin 2018.
Date limite de dépôt des candidatures : 31.03.2018.
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
Les candidats retenus en seront informés le 23 avril 2018.
3.Moyens financiers et matériels
Mise à disposition de lieux : un lieu de création (chapelle de la médiathèque (42 m²) et ses extérieurs) avec accès internet, wifi, cuisine, et éventuellement un lieu d’exposition (salle d’exposition de la médiathèque) :
Médiathèque d’Uzès, 41 le Portalet, 30700 UZES
Prise en charge de l’hébergement et des frais de restauration durant la période de la résidence.
L’hébergement choisi par la CCPU se situe au cœur de la ville d’Uzès à 50 m du centre-ville, à 10 minutes à pied de la médiathèque d’Uzès (résidence de tourisme, appartement au calme avec balcon ou terrasse).
Mise en place d’une communication de projet et de publicité autour des actions.
Mise en relation avec les acteurs du territoire (autres artistes, enseignants, services intercommunaux…)
Une rémunération de 3000 euros (frais de déplacements et fournitures consommables inclus) sera versée.
4.Critères de sélection
La priorité sera accordée aux candidats disposés à interagir avec le public et les créateurs locaux.
Aux artistes travaillant avec des formes créatives émergentes (ou sous représentées).
Une attention toute particulière sera portée sur les projets pouvant approcher les thématiques suivantes : - Arts urbains
- Développement durable
- Lien avec la lecture publique
Chaque candidat, de nationalité française ou étrangère, a déjà à son actif une production conséquente.
Pour toutes questions liées à l’appel à candidature contacter : contact@ccpaysduzes.fr
Pour postuler, veuillez remplir le formulaire de demande ci-après et le retourner à : contact@ccpaysduzes.fr
Nom du projet :
Résumé du projet pendant la résidence ( 200 mots) :
Nom de l’artiste :
Pseudonyme :
Nom de l’organisation (le cas échéant) :
Nom du contact principal :
(Dans le cas d’un projet collectif, ce doit être le nom de la personne-ressource)
Adresse :………………………… Ville :……………… Code postal : ……………………..
Numéro de tél : ………………… Email : ……………………………
Période retenue : - Du 5 mars au 31 mars 2018
- Du 4 juin au 30 juin 2018
Le choix de la période doit être obligatoirement précisé dans la candidature avec l’ordre de préférence.
Matériaux et informations de soutien :
Détail /s du matériel créatif/s
Scénario de théâtre / photos ou vidéo du travail à afficher éléments / programme musical / démo (selon le cas)
Plan d’action et horaires :
curriculum vitae / bio / profil / s (inclure les membres de l’équipe principale, selon le cas.
En lieu et place des profils individuels, n’hésitez pas à indiquer l’adresse de ces informations disponibles en ligne).
Prévision budget :…………………………………………………………………………………………….
Avez-vous déjà présenté un travail en collaboration avec la CCPU ? OUI ou NON
Si oui, quel était le projet et quand a-t-il été présenté ? …………………………………………………
Autres collaborations :………………………………………………………………………………………
Veuillez inclure une note d’intention expliquant les raisons pour lesquelles vous proposez de postuler pour ce programme.
Votre texte devrait répondre aux questions suivantes : - Pourquoi souhaitez-vous travailler avec la CCPU ?
- Quels sont les avantages mutuels qui peuvent résulter d’une telle collaboration ?
RESIDENCE ARTISTIQUE
Résidences arts plastiques Usine Utopik-Résidence de 54 jours - mars/octobre 2018 / TESSY BOCAGE
Dossier de candidature à envoyer avant le 19.01.2018.
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
PREAMBULE
L’association ADN - Usine Utopik est un Centre de Création Contemporaine implanté en milieu rural, dans les anciennes serres horticoles de Tessy Bocage (en région Normandie).
Situées dans une commune de 1500 habitants, les résidences à l’Usine Utopik offrent un cadre privilégié aux artistes pour concevoir un projet donnant lieu à une exposition.
Le centre contribue à soutenir les artistes dans toutes les phases du travail de la recherche à la diffusion.
L’Usine Utopik se veut un espace d’expérimentation et de recherche pour accompagner et promouvoir les projets artistiques,
favoriser la rencontre avec les publics via des temps d’échanges, de découvertes et de pratiques.
L’Usine Utopik accueille également des auteurs en résidence et présente un programme culturel diversifié (expositions, artothèque, lectures publiques, politique éditoriale, etc.)
voué à rapprocher les publics des différentes expressions artistiques.
L’ appel à résidence s’adresse à tous les artistes diplômés, ayant une pratique professionnelle dans la création contemporaine (peinture, sculpture, installation, photo, dessin, céramique, performance, etc.)
sans limite d’âge et de nationalité. A raison de six résidences par an, du printemps à l’automne, l’Usine Utopik accueille simultanément deux artistes.
Cette organisation nécessite une collaboration pour l’exposition pouvant donner lieu à un projet artistique commun.
DEROULEMENT
Au cours de la résidence, les artistes sont amenés à questionner leur travail au regard du territoire, de son histoire et de sa géographie.
L’artiste doit tenir compte des spécificités du bâtiment dans son processus de création et dans sa présentation.
La serre de l’Usine Utopik est un très vaste espace de 1500 m2 comprenant des ateliers et un lieu d’exposition de 400m2 (20 m de largeur et longueur et 4 à 6 m de hauteur).
Cet espace offre une très grande luminosité, limitant certains projets (diffusion d’images depuis vidéoprojecteurs, écrans tv, etc.) Le bâtiment comporte des écarts thermiques liés à « l’effet de serre ».
Cette contrainte doit être prise en compte pour les projets utilisant des matériaux fragiles et également pour la photographie.
Tous ces paramètres doivent être étudiés pour les projets présentant des vidéos, photos, dessins, installations fragiles, etc.
Une visite des lieux avant la résidence peut être conseillée afin d’évaluer la faisabilité du projet.
Les artistes accueillis se situent dans une démarche d’ouverture aux publics : qu’il s’agisse de montrer une étape de travail, d’une rencontre avec le public, d’un atelier de pratique artistique.
La résidence se déroule sur une période 54 jours. La présence de l’artiste est requise pendant la durée de la résidence soit 45 jours de présence obligatoire.
Pendant la résidence, si l’artiste doit s’absenter pour d’éventuelles sollicitations, dont participation à des événements extérieurs, il devra respecter les jours d’absence autorisés soit 3 jours consécutifs (sur un total de 9 jours)
à condition que cela soit compatible avec le planning de résidence (accueil des publics) et la fiche de présence signée chaque jour.
Le non respect de cette convention inclura une pénalité journalière de 50 euros (par jour d’absence).
Des projets avec une dimension numérique peuvent être envisagés via le dispositif de caméra haute définition. Il s’agit ici d’encourager les projets novateurs incluant les nouvelles technologies.
Ce matériel mis à disposition des artistes peut servir de support artistique ou d’outils d’échange via le dispositif de visio-conférence utilisé en réseau avec les collèges et lycées du département.
LES MODALITES FINANCIERES
Une aide financière d’un montant global de 3725 euros est allouée pour la résidence (si les cotisations sont réglées par l’artiste) comprenant une bourse de création
(versement d’une somme forfaitaire) et une aide financière pour les frais de production.
Une convention est signée entre l’artiste et l’association.
LES MODALITES PRATIQUES D’ACCUEIL
Le logement est pris en charge par l’Usine Utopik.
L’appartement est occupé par les artistes invités simultanément en résidence. L’artiste dispose d’une chambre, les pièces de vie dont la salle à manger, cuisine, salle de bain et toilettes sont des espaces communs.
Un atelier de 60m2 est mis à disposition dans le centre.
Une aide technique peut être envisagée dans la limite des moyens de la structure.
L’Usine Utopik met à disposition un outillage électro-portatif (pour plus de précision sur le matériel, nous consulter)
Les charges d’eau et d’électricité sont assumées par l’Usine Utopik.
L’accès à la wifi est fourni dans chaque atelier.
L’Usine Utopik prend en charge tous les frais liés à l’inauguration de l’exposition (communication, vernissage...).
Les communications téléphoniques, les déplacements A/R et les frais alimentaires sont des frais restant à la charge de l’artiste.
Pour la résidence, il est fortement conseillé d’être véhiculé car la commune de Tessy ne bénéficie pas de transports en commun (bus et train). La ville la plus proche, Saint-Lô se situe à 18 kms.
LES CONTREPARTIES
L’artiste doit être présent les jours d’ouverture du centre.
Au cours de la résidence, il est amené à présenter son travail, à mener des rencontres et des ateliers pour différents publics (scolaires, centres médico-sociaux, centres de loisirs...)
permettant d’échanger, de sensibiliser et d’impliquer les publics dans le processus de création.
LA DIFFUSION ET LA MEDIATION
Les œuvres réalisées au cours de la résidence restent la propriété de l’artiste. A l’issue de son séjour, l’artiste s’engage à présenter son projet artistique dans l’espace d’exposition,
donnant lieu à des actions avec le public animées par la médiatrice.
L’Usine Utopik publie un fascicule en quadri format A5 pour restituer le travail réalisé durant la résidence.
L’Usine Utopik prend en charge l’organisation des temps d’ouverture au public afin de permettre aux artistes de rencontrer et d’échanger avec des enfants, des adultes, des professionnels...
DOSSIER DE CANDIDATURE
La sélection s’effectue à partir des éléments suivants qui doivent être fournis :
- une note d’intention décrivant le projet artistique, les recherches que l’artiste souhaite entreprendre ainsi que les médias envisagés (problématique(s), objectif(s), techniques(s), axe(s) de travail...).
Ce projet devra être pensé in-situ en tenant compte des contraintes du lieu. - un dossier artistique comportant des visuels d’œuvres et/ou d’expositions et un texte sur le travail.
- un curriculum vitae à jour
- une copie de l’attestation d’assujettissement ou d’affiliation à la Maison des artistes-sécurité sociale, ou AGESSA (les candidats non inscrits à la MDA-sécurité sociale ou à l’AGESSA ne pourront postuler)
ou document similaire prouvant le statut professionnel pour les artistes étrangers. - n° de sécurité sociale.
- n° de SIRET ou toute pièce administrative et fiscale permettant de prouver la capacité d’édition de factures.
- une attestation d’assurance responsabilité civile.
- Les travaux peuvent être présentés sous forme de photos sur dvd, cd ou USB... (pièces courtes ou extraits).
- courrier accompagné d’une enveloppe au format du dossier, affranchie et libellée au nom et adresse de l’artiste pour le renvoi des dossiers non retenus.
Les participants seront informés des résultats de la sélection par e-mail.
En raison d’un nombre conséquent de dossiers envoyés chaque année, nous ne pourrons malheureusement apporter à chacun des précisons sur le refus.
Les courriers par e-mail sont acceptés. Seuls les fichiers envoyés au format PDF (non téléchargeables sur serveur) seront étudiés.
Objet du mail : Candidature résidence arts-plastiques 2018
Le comité de sélection se réunira fin janvier 2018. Les artistes présélectionnés seront conviés à un entretien téléphonique ou par skype à partir de cette date.
Dossier de candidature à envoyer avant le 19.01.2018.
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
à Monsieur Xavier Gonzalez Directeur de l’Usine Utopik - Centre de Création Contemporaine / La Minoterie / 50420 TESSY BOCAGE ou par e-mail : usineutopik@gmail.com
objet du mail : candidature résidence arts plastiques
Informations complémentaires
Monsieur Xavier Gonzalez, directeur / Madame Marie-Blanche Pron, adjointe à la direction 02 33 06 01 67 ou usineutopik@gmail.com www.usine-utopik.com
Prochaine sélection des artistes plasticiens pour la programmation 2019 en janvier 2019.
www.usine-utopik.com
APPEL À PROJET-ATELIER
ATELIER temporaire plasticiens ou collectif au Shakirail / PARIS
Shakirail : 72 rue Riquet, Paris 18
Durée : de 2 mois
Période d’accueil proposée : du 1er novembre 2017 au 31 décembre 2017
Afin de soutenir le développement de projets artistiques et associatifs à Paris, dans le contexte d’un foncier rare et cher, le collectif Curry Vavart développe la création d’espaces
de travail artistique temporaires et mutualisés, installés dans des bâtiments désaffectés destinés à être réhabilités à moyen ou long terme.
Le collectif Curry Vavart est constitué en association, il compte environ 100 bénévoles et près de 10 000 membres et sympathisants.
En partenariat avec la Ville de Paris et la SNCF, le Collectif Curry Vavart propose à des artistes plasticiens ou collectifs d’artistes des ateliers ouverts et des espaces de travail partagés.
Des ateliers temporaires sont disponibles dans le 18ème arrondissement, quartier La Chapelle/ Porte d’Aubervilliers, ils sont équipés d’un point d’eau mais n’ont pas de connexion internet.
L’association souhaite accueillir toutes les disciplines des arts visuels : peinture, sculpture, installation, vidéo, illustration...
Modalités
La durée de cet accueil est fixée à 2 mois.
Profil des candidats : Le programme d’accueil s’adresse à tous les artistes, sans limite d’âge qui peuvent témoigner d’un parcours professionnel en devenir ou significatif.
Conditions de l’accueil : Les artistes s’engagent par une convention qui fixe la nature de l’accompagnement proposé,
la durée de l’accueil et le montant de la participation aux frais mensuels de 50 euros par artiste.
Il est important que les artistes se soient familiarisés avec le projet de l’association, via notre site internet www.curry-vavart.com,
afin de comprendre les enjeux du travail mené bénévolement et collectivement par ses membres.
Les artistes consulteront impérativement la fiche technique des ateliers temporaires proposés et veilleront à ce que les caractéristiques des espaces correspondent à leurs besoins.
Date d’admissibilité : Les dossiers doivent être envoyés impérativement avant le 25.10.2017
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
par mail à :ateliers.temp@curry-vavart.com ( préciser dans l’objet du mail : Résidence Shakirail).
La commission de sélection se réunira début avril pour une entrée dans l’atelier le 1er novembre 2017.
dossier de candidature
Ce dossier comprendra :
- des visuels (dans la limite de 15 pages en format pdf max 10 Mo)
- texte de présentation du projet (10 lignes max), avec, s’il y a lieu, dates d’expositions à venir.
- curriculum vitae complet du candidat ( ou des candidats pour les collectifs )
Pour tous renseignements supplémentaires : ateliers.temp@curry-vavart.com (objet : Résidence Shakirail 2017)
FICHE TECHNIQUE
Les ateliers mis à disposition se trouvent au 72 rue Riquet 75018 Paris. Ils sont situé dans un ancien vestiaire de cheminots, propriété de la SNCF.
Superficie de l’atelier proposé : 18 m2
Adapté à toutes les pratiques, l’espace comprend un plateau de travail et des rangements
Le bâtiment se compose d’un point d’eau, de sanitaires, d’une douche, d’espaces de convivialité et d’une cuisine commune.
Attention : pas de connexion internet.
http://www.curry-vavart.com/