Appels diffusés par la FRAAP > 02/05/2018

  • APPEL À PROJET ARTISTIQUE : 2 # CROATIE-ITALIE-FRANCE - ROISSY PAYS DE FRANCE -
  • CONCOURS : 1 # CHATENAY-MALABRY -
  • ARTISTE ENSEIGNANT : 1 # VALENCE -
  • OFFRE D’EMPLOI : 3 # PARIS - BREST - VALENCE -

APPEL À PROJET ARTISTIQUE

Appel à commissaire d’exposition pour l’exposition collective Européenne CreArt Zagreb (Croatie) > Lecce (Italie) > Clermont-Ferrand (France) / CROATIE-ITALIE-FRANCE
Une exposition collective itinérante de mai à novembre 2019 dans le cadre de CreArt, réseau de villes européennes pour la création artistique.
LE CONTEXTE
L’exposition collective européenne 2019 est organisée dans le cadre de CreArt, réseau de villes européennes pour la création artistique.
Ce réseau lance un programme d’actions pour la période 2017-2020 avec 12 partenaires issus de 9 pays.
En France, les villes de Clermont-Ferrand et Rouen sont membres du réseau.
Chaque année, CreArt organisera une exposition itinérante collective qui voyagera à travers 3 villes, exposition à laquelle des artistes nés ou résidant
dans chaque ville partenaire pourront participer. La première édition se déroule en 2018 avec le projet « Six memos / six proposals » de la commissaire croate Branka Benčić.
En 2019, l’exposition circulera dans les villes suivantes (dates à confirmer) :

  • Zagreb : mai > juin 2019 -Lecce : juillet > août 2019 -Clermont-Ferrand : septembre > novembre 2019
    Le commissaire d’exposition est sélectionné via un appel à candidatures par les membres du réseau.
    MISSIONS ET SÉLECTION DU COMMISSAIRE
    Le réseau CreArt a pour but de promouvoir les arts visuels en Europe via des programmes d’échanges et de professionnalisation à des na on des artistes et des professionnels du secteur.
    C’est en ce sens que l’exposition européenne représente l’un des temps forts de l’activité du réseau en offrant à des commissaires et artistes l’opportunité de travailler à une échelle européenne.
    Le commissaire de l’exposition européenne 2019 a en charge les missions suivantes :
  • la définition de la thématique de l’exposition collective qui fera l’objet de sa candidature ;
  • la sélection des artistes de l’exposition : le commissaire recevra de la part des villes membres un maximum de 10 artistes.
    Le commissaire analysera les portfolios et établira la liste des artistes sélectionnés avec le minimum d’un artiste par ville (sélection finale en décembre 2018) ;
  • à partir de la liste des artistes établie, le commissaire travaillera avec chacun d’entre eux pour déterminer les œuvres présentées dans l’exposition (janvier 2019).
    Les trois villes accueillant l’exposition auront fourni à ce stade le plan des espaces d’exposition.
  • préparation d’un plan d’exposition détaillé avec la liste des œuvres, les spécificités techniques et les valeurs d’assurance (février 2019) ;
  • l’écriture du texte d’introduction (9000 caractères) et des biographies des artistes (800 caractères chacune) pour le catalogue (mars 2019).
  • le commissaire devra être présent pour chacun des trois montages ainsi qu’aux conférences de presse et inaugurations de chacune des trois expositions.
    Les villes partenaires se chargeront des aspects organisationnels : transport d’œuvres, assurance, déplacements des artistes...
    CONDITIONS DE PARTICIPATION
    Le commissaire sélectionné devra avoir conduit dans son parcours plusieurs projets et expositions à l’international. Il devra avoir la capacité de travailler en anglais.
    La rémunération est de 1 500 euros (toutes charges et toutes taxes comprises) pour chacune des 3 villes (soit 4 500 euros).
    Les défraiements (hébergement – repas – transport) sont par ailleurs pris en charge.
    La sélection du commissaire de l’exposition sera effectuée sur la base de sa note d’intention décrivant son projet d’exposition (thématique, références...)
    ainsi que sur son curriculum vitae détaillé (expériences, liste des expositions réalisées, bibliographie).
    Les candidatures sont à envoyer au plus tard dimanche 3.06.2018
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    (curriculum vitae et note d’intention en anglais) à l’attention de :
    Madame Fanny Martin, chargée des arts visuels, Direction de la Culture de la Ville de Clermont-Ferrand fmartin@ville-clermont-ferrand.fr 04 73 42 60 47
    et/ou Madame Claire Blin, chargée de développement culturel, Direction de la culture, de la jeunesse et de la vie associative de la Ville de Rouen claire.blin@rouen.fr 02 32 08 17 24
    informations sur CreArt : www.creart2-eu.org.

APPEL À PROJET ARTISTIQUE

Projets artistiques-Contrat Local d’Education Artistique (CLEA) sur le territoire de Roissy Pays de France 2018-2019 / ROISSY PAYS DE FRANCE
Date limite de candidature : 4.06.2018 à 14h.
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Thématique : Traverser.
1.Introduction
Le projet artistique est proposé par les artistes (individu ou collectif). Il est élaboré en lien avec la thématique et en fonction du contexte et des cadres présentés ci-dessous.
En 2018-2019, cet appel à projets est proposé par le Conseil départemental du Val d’Oise. Il a pour objet la mise en œuvre de cinq résidences – mission sur cinq territoires de l’agglomération Roissy Pays de France.
Il s’adresse à des artistes (individus ou collectifs) sans limite de discipline, en capacité de proposer une approche ancrée sur le territoire et des modes d’intervention privilégiant la co-construction avec les participants au dispositif.
L’enjeu est l’expérience en commun et la production d’un objet, d’une édition qui laisse trace sur le territoire.
Afin d’ancrer les résidences-missions sur le territoire, le projet artistique répond à une thématique liée à des questions spatiales et d’usages.
Cette thématique fonctionne comme une amorce de récit, facilitant le travail entre les artistes et les futurs partenaires du territoire. En 2018-2019, la thématique est Traverser.
Coup d’œil sur le territoire
Par la coopérative CUESTA, Maïda CHAVAK et Johanna FOURNIER
Vous entendrez le bourdonnement des avions auquel tout le monde ici s’est habitué. Vu du ciel, au sud de ce territoire, il y a des villes denses et bétonnées.
À la lisière nord, les étendues se font plus vertes et pavillonnaires. En soupape, il y a des zones industrielles peuplées de hangars variés ou des zones d’activités en construction
mais aussi, encore, quelques champs petit à petit grignotés par de grands projets en développement.
Vous lirez peut-être des études qui parlent « d’une terre d’initiatives et d’expérimentations », de grands projets « totalisant des dizaines de milliers de nouveaux emplois et mobilisant plus de 15 milliards d’euros d’investissement. »
Vous entendrez aussi des taux de chômage « parmi les plus importants de France », des communes « parmi des plus pauvres de France », dans ce département que l’on dit « le plus jeune de France ».
Vous regarderez les allées et venues chronométrées de ces milliers de voyageurs qui attendent sur les quais des gares, clochers-ferroviaires de nos agglomérations d’aujourd’hui.
Vous penserez, peut-être, aux hippobus et aux potagers ouvriers d’antan, devant les champs de betteraves, qui eux, sont restés les mêmes.
Vous vous emmêlerez dans des bretelles d’autoroutes et dans les tentacules de ce puissant aéroport qui digère dans son ventre des millions de touristes et d’hommes
et de femmes d’affaires des quatre coins du monde mais aussi des milliers de travailleurs des trois départements sur lesquels son cœur palpite. Ce moteur national a, en quelques décennies, bouleversé le paysage de cette plaine agricole.
Vous traverserez ce village fantôme à Goussainville, déserté par ses habitants lors de la construction de l’aéroport.
Vous croiserez cette église chaldéenne en pierre lie-de-vin et ces boutiques de robes de mariage à Argonville, le quartier de la gare de Villiers-le-Bel-Gonesse-Arnouville.
Vous entendrez parler du pain de Gonesse et des anciens silos à grains de Louvres. Une route à la diagonale du triangle vous mènera, en deux trois coups de volant, des grands ensembles aux champs.
Vous trainerez peut-être aux Flanades à Sarcelles, sans avoir rien à acheter. Vous tendrez l’oreille au comptoir vers les conversations en langues étrangères des buveuses de café du mardi matin.
Vous aurez l’impression d’être à l’autre bout du monde, à Istanbul ou sur une île antillaise.
Vous découvrirez petit à petit un territoire aux paysages hétéroclites, dont la liste des langues parlées serait longue et probablement incomplète. La question de l’accueil semble ici essentielle.
Il est plus simple en partant d’ici de franchir les océans que de se déplacer à l’intérieur avec les transports en commun.
Toujours venus d’un peu plus loin, les hommes arrivent pour s’installer ici, dans ces villages de début de siècle que le nombre d’habitants en expansion et l’histoire ont transformé en banlieue. Vous entrez dans un territoire-monde.
2.Les fondamentaux du CLEA sur le territoire de Roissy Pays de France
2.1. Le CLEA
Le Contrat Local d’Education Artistique (CLEA) est un dispositif du Ministère de la Culture qui vise à créer une dynamique collective et durable sur un territoire, au bénéfice de ses habitants,
dans une démarche d’éducation artistique et culturelle citoyenne. Il prend en compte les spécificités du territoire, s’adresse à tous et plus spécifiquement aux publics jeunes et à leur entourage,
ainsi qu’aux personnes éloignées des dispositifs culturels pour des raisons sociales, économiques ou géographiques.
Dans le Val d’Oise, un premier Contrat a été signé en 2013 pour quatre ans entre la DRAC d’Ile-de-France – Ministère de la culture, à l’initiative, l’Académie de Versailles,
le Conseil départemental et les communes d’Arnouville, Fosses, Garges-lès-Gonesse, Gonesse, Goussainville, Marly-la-Ville, Sarcelles et Villiers-le-Bel, et l’association Culture du Cœur Val d’Oise. Il a été prolongé d’un an par avenant.
En 2017/2018, un nouveau contrat est signé pour trois ans associant la Communauté d’Agglomération Roissy Pays de France et les communes d’Ecouen, Louvres et Mitry-Mory.
En 2018/2019, les villes de Mauregard (à confirmer), Bonneuil-en-France, Compans en seront signataires.
Le Conseil départemental, en tant que coordinateur, lance l’appel à projets artistiques.
Les objectifs transversaux à la mise en place du CLEA sont :

  • permettre au public visé de percevoir des questions de société à travers une expérience artistique et culturelle ;
  • mettre en place un projet d’éducation artistique et culturelle permettant aux publics visés d’appréhender l’acte artistique ;
  • aboutir à la production d’une trace significative liée au geste artistique ;
  • mettre en évidence pour les publics l’existence d’un maillage de lieux ressources dans leur environnement proche notamment par la construction de parcours du spectateur ;
  • contribuer dans le cadre de ses moyens au développement culturel et artistique du territoire local ;
  • tendre à réduire les inégalités en matière d’accès à l’art et à la culture.
    La résidence-mission : une action artistique co-construite et contextuelle
    Le CLEA s’organise autour de résidences-missions, qui ne sont pas des résidences de création mais des résidences de partage entre les artistes (individu ou collectif)
    et un groupe de participants avec lequel ils vont co-construire une action artistique. La résidence-mission vise à percevoir et à comprendre la recherche et la pratique artistique,
    à faire pratiquer grâce à ce processus de co-création et à la rencontre des participants avec les artistes (individu ou collectif), leur imaginaire et leur démarche.
    Pour les artistes, le projet nécessite de « faire avec » : faire avec le contexte, faire avec les participants, faire avec les différents acteurs et partenaires du territoire.
    Le travail en transversalité
    Le dispositif du CLEA est porté à l’intersection des champs culturel, éducatif, social, urbain. Il permet de travailler en transversalité, de croiser les pratiques et les compétences
    d’acteurs de ces différents champs. Il vise également une collaboration intercommunale et entre collectivités
    2.2 Le territoire de Roissy Pays de France
    Le territoire concerné se déploie à la jonction des départements du Val d’Oise et de la Seine et Marne, au nord de l’aéroport Charles de Gaulle.
    Plusieurs périmètres administratifs sont concernés (Conseils Départementaux du Val d’Oise et de Seine et Marne, communes, communauté d’agglomération de Roissy Pays de France)
    sur ce territoire qui n’existe pas encore dans les représentations, d’où l’enjeu de le rendre perceptible.
    Du point de vue historique et géographique, il a pourtant une réelle cohérence : l’appellation du « Pays de France » apparaît au XIème siècle,
    pour désigner les limites de la « Francia » c’est-à-dire la terre du Roi de France. Son lien à Paris est déterminant, c’est un territoire rural qui se constitue comme le grenier à blé de la capitale.
    D’importants changements s’opèrent avec l’industrialisation au cours des XIXème et XXème siècle.
    Aujourd’hui cette identité historique et géographique n’est plus vivace et ce territoire est avant tout décrit du point de vue administratif ou économique, avec une identité à trouver.
    C’est un territoire sur lequel ont été implantés de grands objets au-delà des besoins des populations locales (grands ensembles, infrastructures autoroutière et aéroportuaire, bureaux…).
    Il s’y confronte deux échelles : celle de l’économie mondiale avec Charles de Gaulle et les grands projets métropolitains qui l’accompagnent (Europacity, International Trade Center….)
    et celle de ses habitants avec d’importantes problématiques sociales et la difficulté de diversifier le logement avec les contraintes du Plan d’Exposition au Bruit.
    Les contrastes du territoire se lisent également à travers la cohabitation d’espaces urbains et ruraux. La problématique des déplacements y est centrale.
    Il est par exemple plus simple, partant du territoire, de se rendre à l’étranger avec l’aéroport que de s’y déplacer avec les transports en commun.
    C’est enfin un territoire monde, marqué par une grande diversité de communautés et de langues parlées, qu’il reste à valoriser.
    Dans ce cadre, le CLEA est imaginé comme un levier pour une meilleure compréhension et appropriation du territoire par les habitants et les personnes qui y travaillent.
    2.3 Les cinq territoires de résidence-mission
    Le projet artistique sera décliné sur un de ces 5 territoires (voir Modalités de candidature).
    Si l’artiste ou équipe artistique souhaite candidater sur plusieurs d’entre eux, il ou elle répondra aux contextes spécifiques de chacun des territoires choisi.
    Pour l’année 2018-2019, 4 micro-territoires sont formés :
    Les micro-territoires sont des groupements de deux à quatre communes de l’agglomération, qui décident d’accueillir ensemble une résidence-mission.
    En s’appuyant sur les différents services et acteurs locaux, ces communes cherchent une articulation pertinente entre le dispositif d’éducation artistique,
    leurs problématiques de territoire et la thématique choisie, pour porter un appel à candidature commun.
    Chaque micro-territoire est associé à un partenaire transversal, soit un équipement ou un acteur intervenant à l’échelle de l’agglomération.
    Celui-ci constitue une ressource importante dans le cadre de la résidence-mission. S’articulent ainsi l’échelle locale, au plus proche des problématiques et besoins du territoire, et l’échelle globale de l’agglomération.
    Micro-territoire 1 : Garges-lès-Gonesse, Goussainville, Marly-la-Ville.
    Son partenaire transversal est la structure culturelle à rayonnement intercommunal : CNAREP, situé sur la ville de Garges-lès-Gonesse,
    le Centre National des Arts de la Rue implanté sur la communauté d’agglomération et plus largement sur l’ensemble de l’Ile-de-France et dirigé par la compagnie Oposito travaille sur les domaines
    d’expression des arts de la rue (musique, danse, arts plastiques, cirque, théâtre, marionnettes…).
    Son coordinateur local est la directrice de l’action culturelle de Marly-la-Ville.
    Micro-territoire 2 : Arnouville, Bonneuil-en-France, Sarcelles.
    Ses partenaires transversaux sont le Château d’Ecouen - Musée national de la Renaissance et les bibliothèques d’Arnouville et de Sarcelles. Son coordinateur local est la responsable du service culturel d’Arnouville.
    Micro-territoire 3 : Compans, Gonesse, Louvres, Villiers-Le-Bel.
    Son partenaire transversal est le Musée ARCHÉA, Archéologie en Pays de France, porté par la Communauté d’agglomération Roissy-Pays de France. Son coordinateur local est chargé des publics du Musée.
    Micro-territoire 4 : Fosses, Mauregard (à confirmer), Mitry-Mory.
    Son coordinateur local est la directrice de l’Espace Germinal de Fosses
    Territoire pour une résidence transversale : le territoire de Roissy-Pays-de-France
    Ses partenaires transversaux sont le musée ARCHEA et les structures culturelles impliquées dans le CLEA 2018/2019.
    Sa coordinatrice opérationnelle est conseillère publics et territoires à la direction de l’action culturelle du Conseil départemental du Val d’Oise
    3.Cadres de l’appel à projet
    Les différents acteurs et partenaires du CLEA ont formulé leur volonté de mieux ancrer les résidences-mission sur leur territoire, en lien avec ceux qui l’habitent, de les articuler entre elles et de leur donner plus de lisibilité.
    En conséquence, le projet artistique tiendra compte des cadres suivants :
    3.1. La thématique et sa déclinaison sur les micro-territoires
    La thématique identifiée est TRAVERSER. Traverser le territoire de Roissy-pays de France ?
    Pour les géographes, le territoire peut être défini comme :
  • un espace réel et rêvé, qui ne peut pas se réduire ou se résumer à la seule entité géographique ;
  • une construction d’acteurs : il sert de concrétisation aux comportements des acteurs ;
  • un espace géographique qui regroupe en un tout un système de production, des réseaux proches, (proximité géographique) ou qui ne sont pas présents physiquement
    sur l’espace local d’où l’importance de la proximité organisationnelle, favorisée par les technologies de l’information et de la communication.
    Ces dernières peuvent développer des systèmes d’intenses interactions entre agents sur une base qui n’est pas seulement territoriale ;
  • des signes, des symboles, des images inscrits dans le temps
    (Y. Jean, Espaces ruraux français et services de proximité. Étude des comportements des acteurs à l’égard de l’école, pp. 149-168, Gouvernance et territoires ruraux, dir. M. Carrier, S. Côté, Presses Universitaires du Québec, sept. 2000).
    Qu’il s’agisse d’y arriver et d’y rester, mobile aussi, traversant forcément ; de s’y poser et de le quitter ; de le traverser sans s’y arrêter quotidiennement ou exceptionnellement, ces quatre définitions incitent à aller au-devant de ces figures de la traverse.
    Territoire tout nouvellement créé, ses nécessaires lignes de traverse peuvent être si anciennes que l’on cherche à les retrouver ou tant à naître qu’on les attend.
    Le projet artistique proposé s’approprie la thématique et lui donne sens. Il en permet une mise en récit.
    Les territoires et la déclinaison de la thématique
    Micro-territoire 1 : Garges-lès-Gonesse, Goussainville, Marly-la-Ville.
    Le micro-territoire souhaite développer un projet artistique s’appuyant sur la thématique générale "traverser", qui interroge sur les racines, l’arrachement, et l’ancrage et s’attache à se questionner sur ce que l’on est vraiment : d’où je viens et où je vais ?
    Traverser des pays, des frontières, des territoires.
    Traverser l’histoire, sa propre histoire familiale, des étapes de vie
    Se laisser traverser par les autres cultures.
    Se frayer un passage, pénétrer.
    Le candidat retenu devra proposer un projet dont le champ artistique principal est le spectacle vivant, avec une attention particulière portée à la notion de mouvement.
    Possibilité de développer ce projet dans l’espace public des villes partenaires dont une restitution envisageable dans le cadre des Rencontres d’Ici et d’Ailleurs 2019.
    Micro-territoire 2 : Arnouville, Bonneuil-en-France, Sarcelles.
    Traverser, au fil de l’ancienne N16, la diversité des paysages des villes et des villages. Traverser, au fil de l’histoire, les mutations architecturales et démographiques.
    Traverser, au fil des générations, les stéréotypes sur la ruralité et les grands ensembles.
    Par le biais des arts visuels, les communes de Sarcelles, d’Arnouville et de Bonneuil-en-France en collaboration avec le Château d’Ecouen - Musée national de la Renaissance et les bibliothèques d’Arnouville
    et de Sarcelles souhaitent valoriser le patrimoine matériel et immatériel qui constitue leur identité. Du Château de la Renaissance aux constructions d’après-guerre, des exploitations agricoles aux grands centres commerciaux,
    des résidences pavillonnaires aux tours HLM, l’équipe artistique traversera le temps et l’espace avec les habitants des villes (enfants, jeunes adultes, adultes et anciens).
    Micro-territoire 3 : Compans, Gonesse, Louvres, Villiers-Le-Bel.
    Des paysages à traverser
    Le paysage est un élément prégnant de la nouvelle agglomération Roissy Pays de France : il a une histoire, une archéologie, mais il est aussi en voie de bouleversement par les nombreux aménagements en cours sur le territoire.
    Le paysage est aussi un espace subjectif, où chacun projette ses perceptions, ses souvenirs et ses émotions.
    Traversé par de nombreux réseaux, nous sommes aussi amenés à le traverser aussi bien dans nos déplacements que par notre sensibilité.
    Il peut être aussi investi par l’image, l’écrit, le son que par le numérique dans une réalité augmentée.
    L’objectif de la résidence sera d’aboutir à la réalisation d’un atlas de ces paysages sensibles sur le support privilégié par l(es) artiste(s) (publication papier ou numérique).
    Les publics investis, composés d’enfants et de jeunes, apporteront cette sensibilité, leur point de vue d’une grande ou d’une petite ville, de leur longue expérience ou de leur grande imagination.
    Micro-territoire 4 : Fosses, Mauregard (à confirmer), Mitry-Mory.
    La traversée, nous l’imaginons comme :
  • un voyage dans l’imaginaire, trouver des frontières entre rêve et réalité, entre conte et art,
  • une navigation dans les différentes formes d’arts visuels, sonores, tactiles…
  • un cheminement dans une exposition 3D,
  • la mise en mouvement des familles avec des enfants en bas âge,
  • le franchissement de trois villes, du nord au sud de l’intercommunalité, en bus, aux côtés de passeurs d’art,
  • avec une arrivée qui serait un grand moment festif
    Le projet concernerait les 3-10 ans mais aussi tous les adultes qui les entourent des parents aux grands-parents, voisins...
    Le territoire de Roissy-Pays-de-France et la résidence transversale
    Quatre équipes artistiques co-construisent un projet artistique avec leur micro-territoire respectif. Ils vont, chacun à leur manière, en une saison, donner corps à la thématique Traverser.
    Ils vont être des moments de vie de ce territoire. De ces aventures humaines il s’agit de garder un souvenir une trace.
    Faire surgir ce qui se dira des usages des habitants, de leurs représentations de ce vaste territoire, de leurs relations, des signes à partager et à garder.
    L’artiste qui travaillera en transversal devra "traverser" les 4 micro-territoires pour produire, à partir d’un travail de rencontres,
    d’échanges et de synthèses, une création spécifique qui a une vocation de témoignage, trace, restitution.
    3.2 Un déroulement en trois phases
    La résidence-mission se déroule sur 6 mois, de septembre 2018 à juin 2019 et est composée de trois phases : rencontres, action artistique et production d’un livrable.
    Les équipes artistiques doivent s’assurer d’une disponibilité importante sur cette période.
    La phase de rencontres (1 mois environ qui s’étend jusqu’au 30 novembre maximum)
    La phase de rencontre est partie intégrante du projet artistique. Sa méthodologie est proposée par l’artiste ou équipe artistique.
    Elle devra prévoir 3 types de rencontres :
    Un premier temps commun entre les 5 territoires (leurs coordinateurs locaux et les artistes) est organisé mardi 16 octobre 2018.
    Le Conseil départemental en accompagne la mise en œuvre et l’animation.
    Il s’agit de partager les projets et fabriquer une approche partagée de la thématique et des territoires.
    Un second temps, animé par le coordinateur local réunit chaque artiste ou équipe artistique et le micro-territoire concerné.
    C’est un temps de partage et de formalisation des intentions, des calendriers et des étapes de mise en œuvre de la co-construction.
    Au cours d’un dernier temps plus long (une journée), l’artiste ou équipe artistique invite les représentants du micro-territoire
    et les référents des groupes pour une formation afin de les rendre plus facilement médiateurs de l’action artistique.
    La phase d’action artistique (4 mois environ)
    C’est la période de réalisation de l’action artistique, entre décembre 2018 et juin 2019. L’artiste ou équipe artistique engage avec chaque groupe un travail de co-construction à partir de la thématique.
    Les actions artistiques construites avec les participants favorisent les interventions dans l’espace public. Pour clôturer la phase d’action artistique,
    l’artiste / équipe artistique propose un temps de restitution afin de diffuser, présenter les actions artistiques développées avec chaque groupe et de permettre une rencontre entre tous les participants.
    Pour la résidence transversale la phase d’action artistique consiste en la préparation des actions, matériaux, rencontres, etc. nécessaires à la production d’une édition donnant à percevoir ce qui se joue dans les quatre micro-territoires.
    En cela la répartition du temps entre cette phase et la suivante est modulable.
    La production d’un objet, d’une édition (1 mois environ)
    A l’issue de chaque résidence-mission, l’artiste / équipe artistique produit un objet afin de documenter l’expérience partagée et laisser une trace.
    Imaginée comme une édition d’artiste, cette production originale peut revêtir tout format (imprimé, objet, vidéo, son…), elle participe au fil du temps à une collection de formes représentant le territoire vécu.
    La collection enrichie chaque année vise à valoriser auprès du territoire, des partenaires, des artistes intervenant dans le cadre de futures résidences,
    le dispositif et l’ensemble des résidences-missions en montrant la cohérence de leur inscription dans le temps et le territoire.
    La présentation des cinq éditions à la fin du mois de juin permet un premier temps de bilan qui réunit les cinq équipes et toutes les parties prenantes du CLEA et qui convie de futurs partenaires et participants.
    L’ensemble des éditions seront propriété matérielle de la Communauté d’agglomération Roissy-Pays-de-France.
    3.3 Les participants
    GROUPE
    Entre 3 et 5 groupes d’une quinzaine de personnes ou classes participent à chaque résidence-mission.
    Ces groupes sont identifiés par les signataires du CLEA et l’artiste, en regard de la thématique, des intentions de l’artiste et des spécificités du micro-territoire.
    Un référent représente chaque groupe et travaille en lien avec le coordinateur du micro-territoire et l’artiste.
    PUBLICS
    Les résidences-missions sont ouvertes à tous les publics. Selon les artistes, les thématiques et les territoires concernés, les groupes formés peuvent être très différents
    (jeunes dans le cadre scolaire ou non, centre sociaux et maisons de quartier, comités d’entreprise, associations d’habitants et autres…).
    Ce sont des groupes existants ou formés pour l’occasion de la résidence-mission.
    Le temps de restitution permet à minima aux groupes de se rencontrer.
    EMPLOI DU TEMPS
    L’artiste, le coordinateur du micro-territoire et les référents des groupes trouvent ensemble des compromis quant aux types de publics et aux emplois du temps (horaires et fréquences des interventions).
    3.4 Les parcours artistiques
    Un parcours artistique et culturel, visites, expositions, spectacles, en lien avec la thématique sera organisé par micro-territoire en lien avec le projet artistique.
    4 Mise en œuvre
    L’artiste ou équipe artistique considère le contexte au regard de sa pratique artistique.
    La résidence-mission est l’occasion d’échanger avec les différents services des villes, des associations, des centres sociaux, des habitants, petits et grands, autour d’une thématique liée aux problématiques
    de ce grand territoire et de co-construire, pendant quelques mois, une action artistique, comme une petite aventure...
    4.1.Le Comité de pilotage opérationnel des 4 micro-territoires
    Il est constitué pour chacun des quatre micro-territoires. Il est composé d’environ huit représentants de services et structures des communes du micro-territoire relevant de champs divers (culture, social, éducation, jeunesse, urbanisme).
    Ces représentants sont de statut et fonction différents (élus, directeurs de services à la population, animateurs, éducateurs, etc). S’y ajoute les référents des groupes.
    Il co-construit le projet avec l’artiste, l’accompagne dans sa mise-en-œuvre. Il est animé par le coordinateur local.
    4.2.Le Comité de pilotage du territoire Roissy-Pays de France :
    Il est constitué des quatre coordinateurs locaux des quatre micro-territoires, de représentants de la communauté d’agglomération et du Musée ARCHÉA, Archéologie en Pays de France.
    5.Moyens financiers et matériels
    Le budget total attribué pour la résidence est de 16 000 euros TTC, versés sous la forme d’une subvention, en deux fois, une partie en 2018 et l’autre en 2019.
    Pour faciliter la résidence-mission, les partenaires mettent à disposition de l’artiste ou équipe artistique un certain nombre de moyens sous la forme de mise à disposition de salles,
    de moyens techniques et matériels, de collaborations de services. Les modalités de ces apports seront à préciser en fonction des actions artistiques co-construites avec les partenaires et des ressources locales.
    6.Modalités de candidature
    Les artistes de toutes disciplines (architecture, arts visuels, nouveaux médias, cinéma, danse, écriture, musique, patrimoine, photographie, théâtre, cirque, performance…) sont invités à répondre, seuls ou en équipe.
    Une dimension pluridisciplinaire est encouragée, sous la forme d’équipes ou de collectifs pouvant faire intervenir aux côtés des artistes des chercheurs dont les champs d’investigation recoupent les questions territoriales, urbaines, sociologiques.
    Le comité de sélection est constitué par les Ministères de la culture et de l’Education nationale, du Département et la Communauté d’agglomération et du comité de pilotage opérationnel du micro-territoire.
    Il auditionne les artistes et établit une sélection en fonction des critères suivants :
  • Adéquation entre le profil, l’expérience de l’artiste / équipe et l’objectif de co-construction de l’action artistique
  • Prise en compte de l’inscription territoriale de l’action artistique
  • Prise en compte de la diversité des publics visés
  • Prise en compte de l’enjeu de transmission et de formation des professionnels (participants du micro-territoire, référents de groupes…)
    Les éléments à fournir pour lundi 4.06.2018, 14 heures délai de rigueur :
    +++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
    Par envoi électronique aux adresses suivantes : cecile.reverdy-gaillard@valdoise.fr mina.kashani@valdoise.fr
    1.Une note d’intention présentant les orientations artistiques du projet proposé, et prenant en compte les particularités du territoire, en lien avec la/les structure(s)
    référente(s) dédiée(s) à la résidence-mission pour laquelle le collectif d’artistes candidate. Vous développez votre vision de la thématique en écho à votre pratique et votre regard sur le territoire.
    Vous exposez le choix du micro-territoire ou de la résidence transversale en l’argumentant, vous présentez également la méthodologie envisagée
    pour les deux premières phases de la résidence-mission et vous faites une proposition pour l’édition finale.
    Cette dernière n’est pas engageante, elle évoluera au contact du terrain.
    Important : le format de la présentation est libre, il peut inclure du texte, de l’image fixe ou animée etc.
    2.le bilan de trois projets réalisés, décrivant notamment l’inscription territoriale des projets artistiques, le rapport aux publics, la prise en compte de la transmission. Format libre.
    3.un cv et un dossier de références complet - à fournir pour chacun des membres de l’équipe en cas de collectif, compagnie et/ou d’équipe pluridisciplinaire
    4. le budget prévisionnel du projet
    7.Calendrier
    Lundi 4 juin, 14h date limite pour l’envoi des projets artistiques.
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    Mardi 19 juin audition par le comité de sélection des artistes / équipes artistiques retenues
    Jeudi 28 juin annonce des candidats retenus
    Mardi 16 octobre première rencontre
    Les candidats doivent se rendre disponibles pour l’audition qui se déroulera le mardi 19 juin 2018 entre 9h et 18h30 dans un lieu du territoire à confirmer
    Les candidats sont invités à assister à la rencontre du 15 juin 2018 à 18h au Musée ARCHEA qui proposera différentes formes de restitutions et de partage sur les résidences-mission 2017/2018.
    8.Cadre juridique
    Une convention de subventionnement entre les parties prenantes est signée avant le début de la résidence.
    9 Renseignements complémentaires
    Coordonnées des coordinateurs locaux et groupes pressentis
    Micro-territoire 1 : Garges-lès-Gonesse, Goussainville, Marly-la-Ville.
    Madame Hélène Zupan, directrice de l’action culturelle de Marly-la-Ville
    hzupan.marlylaville@roissy-online.com, 06 82 52 49 94
    Groupes pressentis : Pour Marly-la-Ville et Goussainville : collèges et public jeunesse, pour Garges-lès-Gonesse : lycée.
    Micro-territoire 2 : Arnouville, Bonneuil-en-France, Sarcelles.
    Madame Emilie Dannely, responsable du service culturel d’Arnouville :
    edannely@arnouville95.org / 01 30 11 16 04
    Micro-territoire 3 : Compans, Gonesse, Louvres, Villiers-Le-Bel.
    Madame Melaine Lefeuvre, chargé des publics du Musée ARCHEA, structure portée par la Communauté d’agglomération Roissy-Pays de France
    mlefeuvre@roissypaysdefrance.fr / 01 34 09 01 10
    4 Groupes pressentis : accueils de loisirs, espace jeune au sein d’un centre social, collégiens.
    Micro-territoire 4 : Fosses, Mauregard (à confirmer), Mitry-Mory.
    Madame Antonella Jacob, directrice de l’Espace Germinal de Fosses antonella@espacegerminal.fr 06 80 0143 91
    Groupes pressentis : la tranche d’âge concerne les 3-10 ans mais aussi tous les adultes qui les entourent des parents aux grands-parents, voisins... travail avec un centre social, halte jeux, associations.
    Territoire 5 : Roissy-Pays-de-France.
    Madame Cécile Reverdy-Gaillard, conseillère, direction de l’action culturelle, Conseil départemental du Val d’Oise : cecile.reverdy-gaillard@valdoise.fr 01 34 25 30 70 – 06 75 50 12 29
    Groupes pressentis : groupes des 4 autres résidences-mission
    10 Annexes
    10.1. Un site ressource
    Vous êtes invités à consulter en ligne www.fabriqueduclea.fr, un site conçu à l’occasion d’une étude-action menée en 2016-2017 sur l’Est du Val d’Oise,
    dans l’objectif de constituer une ressource à disposition des candidats et du territoire.
    10.2. Intervention de la directrice du Grand Paris Est au Conseil départemental du Val d’Oise sur le territoire du Grand Roissy-Le Bourget (14 mars 2017)
    Territoire et lien avec les projets artistiques et culturels
    Qu’est-ce que ce territoire ? Comment le nommez-vous, comment le cernez-vous ?
    Un territoire paradoxal
    Marqué par l’implantation des deux plateformes aéroportuaires de Paris Charles-de-Gaulle et du Bourget, sur des emprises de plusieurs milliers d’hectares,
    et par la présence de grandes infrastructures de transport terrestre, le Grand Roissy-Le Bourget est un espace « d’entre-deux » qui se situe en continuité du tissu urbain très dense de la Seine-Saint-Denis mais aussi
    au « cœur » de la Plaine de France, une vaste entité à dominante agricole structurant tout le paysage nord-ouest francilien.
    Du fait de ses importantes disponibilités foncières, le Grand Roissy-Le Bourget a longtemps été un espace « servant » de Paris et du Grand Paris
    et a accueilli des infrastructures nécessaires au fonctionnement du cœur de la métropole. Il s’agit notamment des deux aéroports, l’aéroport Paris-CDG,
    9ème aéroport mondial et 2ème aéroport européen pour les passagers et 1er pour le fret, du hub d’Air France et de FedEx ainsi que de l’aéroport de Paris-Le Bourget, 1er aéroport d’affaires Européen.
    Le Grand Roissy-Le Bourget accueille également 5 autoroutes et voies rapides et des voies ferrées à grande vitesse.
    Aujourd’hui, le Grand Roissy-Le Bourget constitue la principale porte d’entrée du territoire national pour les étrangers et un lieu d’interface pour les échanges économiques internationaux.
    A l’instar des territoires aéroportuaires des métropoles mondiales, il est devenu un puissant moteur de développement économique.
    La croissance économique y a été pendant les années 2000 la plus forte de France, le nombre d’emplois sur la plateforme est passé de 25 000 en 1990 à 87 000 aujourd’hui.
    Les activités s’y sont diversifiées. Aux traditionnelles activités liées au fonctionnement de l’aéroport, de traitement de flux de voyageurs et du fret aérien,
    se rajoutent des activités utilisant l’aérien pour leurs déplacements professionnels :
    expositions et salons, commerce entre entreprises, conventions, séminaires, fonctions business des entreprises (marketing, vente, exposition), fonctions « corporate » (centre de formation),
    loisirs axés sur le ludique, l’expérience et la consommation particulièrement prisés des touristes venus des pays émergents…
    De plus, sa bonne connectivité à tous les pôles névralgiques de la métropole lui permet d’attirer également des activités tertiaires.
    Plus de 25 grands projets de développement économique sont portés par les acteurs économiques.
    Ils représentent au total, environ 130 000 nouveaux emplois et près de 15 milliards d’euros d’investissements hors transport au cours des 20 ou 25 prochaines années.
    Mais le Grand Roissy-Le Bourget est un territoire paradoxal à plusieurs titres.
    Les villes de la Plaine de France ont massivement accueilli dans les années 60 des grands ensembles pour répondre au besoin de logements lié à l’exode rural et à l’augmentation du niveau de vie.
    Ainsi, à moins de 10 km des pôles de développement économiques que sont les deux plateformes aéroportuaires,
    des milliers d’habitants des quartiers d’habitat social vivent dans une situation sociale très difficile, pâtissent des nuisances des aéroports sans en tirer des bénéfices en termes d’emplois.
    D’un point de vue urbain, le territoire a longtemps été soumis à un développement urbain spontané au gré de la réalisation d’infrastructures ou de projets immobiliers.
    Il en résulte un urbanisme de plaques monofonctionnelles, ponctuées de coupures urbaines linéaires, très étendues, peu denses.
    La croissance urbaine a été grande consommatrice d’espaces, essentiellement prélevés sur les terres agricoles et les milieux naturels.
    L’urbanisation s’est réalisée par fragments au gré des opportunités foncières et immobilières.
    La réalisation d’infrastructures routières (A1 / A3) et ferroviaires (RER B et D) a provoqué un morcellement et un enclavement des territoires mais aussi une détérioration de la qualité de vie, des milieux et de la biodiversité.
    Ce développement a généré des tensions sociales, foncières, économiques et environnementales qui nécessitent une recherche d’équilibres entre :
    Le développement économique et les difficultés sociales des habitants,
    Les pressions foncières et la préservation des espaces ouverts,
    Les déplacements internationaux et métropolitains et les déplacements locaux au sein de la zone d’emploi,
    Une localisation spontanée des développements le long de l’A1 et la nécessité de prendre en compte l’ensemble des espaces urbains du Grand Roissy-Le Bourget,
    Une multitude des initiatives des porteurs de projets et la coordination des projets d’aménagement,
    L’attractivité économique et l’attractivité résidentielle.
    Une gouvernance qui se met en place
    Sa situation à l’interface entre plusieurs entités administratives et différentes réalités fonctionnelles a longtemps fait du Grand Roissy-Le Bourget un point de divergence de l’intervention publique locale.
    De profondes mutations sont à l’œuvre.
    Suite à la réforme territoriale impulsée par l’Etat, le Grand Roissy-Le Bourget s’organise désormais autour de deux structures intercommunales,
    la Communauté d’agglomération Roissy Pays de France et l’Etablissement Public Territorial Terres d’envol, qui couvrent les enjeux du territoire aéroportuaire.
    Par ailleurs, la création de l’Association des Collectivités du Grand Roissy a permis de définir un projet de territoire et les actions de mise en œuvre mais aussi de parler d’une voix commune avec les échelons territoriaux supérieurs.
    Enfin, une gouvernance reposant sur un management public-privé s’est mise en place avec notamment Hubstart Paris Région (promotion internationale), Aerotropolis Europe
    (association des porteurs de projets économiques), GIP Emploi CDG (groupement d’acteurs de l’emploi et de la formation).
    Quelles sont les grandes étapes de transformation de ce territoire ?
    L’émergence du Grand Roissy-Le Bourget comme territoire de stratégie et d’action
    Depuis plusieurs années, le Grand Roissy-Le Bourget est l’objet de réflexions visant à un développement urbain plus durable.
    L’ambition est désormais de favoriser le développement de projets économiques innovants tout en s’assurant du caractère vertueux de ce dynamisme tant pour les populations que pour l’environnement.
    Dans ce but, plusieurs actions ont été menées pour développer, préserver et promouvoir le territoire du Grand Roissy-Le Bourget. Il s’agit notamment de :
    Quatre Contrats de Développement Territorial (CDT) ont permis à l’échelle communautaire d’élaborer des projets de territoire et de les décliner en actions concrètes.
    Des schémas sectoriels reprennent les défis majeurs du territoire : espaces économiques, agriculture, trame verte et bleue, déplacements viaires et en transports en commun.
    Des principes d’aménagement durable dans les opérations d’aménagement (RSE).
    Le SCOT de la CARPF est engagé.
    Vers un territoire aéroportuaire attractif, innovant et durable
    Aujourd’hui, les acteurs du Grand Roissy-Le Bourget disposent d’une vision territoriale qui contribuera à terme à une meilleure compétitivité du territoire à travers :
    Un profil économique différencié et valorisé sur le « cluster des échanges internationaux » lié à la diversification économique des places aéroportuaires internationales mais aussi à la modernisation des activités économiques traditionnelles.
    Une plus grande urbanité permettant de passer d’une logique d’extension urbaine à la construction d’une ville aéroportuaire cohérente et durable.
    Il s’agit de favoriser une plus grande mixité fonctionnelle, une intensification des espaces bâtis conditionnée à une desserte adéquate en transports en commun et modes actifs, et la préservation des espaces ouverts.
    Une meilleure employabilité des populations locales.

CONCOURS

« Art et mémoire »-Andra / CHATENAY-MALABRY
Date limite de réception des dossiers de candidature : 14.09.2018 à 12h.
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L’Andra, établissement public à caractère industriel et commercial, a pour mission de trouver, mettre en œuvre et garantir des solutions de gestion sûres
pour l’ensemble des déchets radioactifs français afin de protéger les générations futures du risque que ces déchets présentent.
Le présent appel à projets artistiques a pour objectif de contribuer à la réflexion sur la préservation et la transmission de la mémoire des sites de stockage de déchets radioactifs.
De portée prospective, les projets artistiques retenus n’ont pas nécessairement vocation à être ensuite réalisés.
Toutes les disciplines sont concernées.
L’Andra met en place un concours destiné aux artistes de toutes disciplines artistiques.
Les candidats devront soumettre un projet d’œuvre ou d’intervention artistique, sur le thème de
la préservation et de la transmission de la mémoire des sites de stockage de déchets
radioactifs au profit des générations futures.
De portée prospective, les projets n’ont pas nécessairement vocation à être ensuite réalisés.
Certains projets pourront néanmoins être valorisés en concertation avec les artistes.
Prix de l’Andra : 6 000 euros et 3 000 euros Prix du public : 6 000 euros
ce prix est décerné par un jury constitué de membres des groupes de réflexion composés d’habitants vivant à proximité des sites de l’Andra.
La qualité artistique, l’originalité de la proposition et son adéquation avec l’appel à projets constitueront les principaux critères de sélection.
Date limite de réception des dossiers de candidature : 14.09.2018 à 12h.
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Informations : Madame Catherine Cobat-Vittecoq, responsable « Art et mémoire »
Direction de la sûreté environnement et stratégies filières, 1/7, rue Jean-Monnet, 92298 CHATENAY-MALABRY
01 46 11 83 86, appelprojets2018@andra.fr
https://www.andra.fr/mini-sites/memoire-et-art/


ARTISTE ENSEIGNANT

L’ESAD Grenoble-Valence recherche professeur d’enseignement artistique spécialité dessin (h/f) / VALENCE
Date limite de candidature : 3.06.2018
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L’EPCC ESAD Grenoble-Valence recrute pour sa 1ère année et son option art, site de Valence (ÉSAD Valence) Un·e professeur·e d’enseignement artistique f/h Spécialité dessin
Poste équivalent cadre A Recrutement par voie contractuelle pour une durée de neuf mois
L’École supérieure d’art et design Grenoble Valence est une école publique d’enseignement supérieur artistique répartie sur deux sites : Grenoble et Valence.
Elle délivre des diplômes nationaux en art et en design graphique reconnus au grade de master.
Elle est financée par la Métropole Grenoble Alpes, la Communauté d’agglomération Valence Romans, la Région Auvergne-Rhône-Alpes,
le Ministère de la Culture et de la Communication – Direction régionale des affaires culturelles Auvergne-Rhône-Alpes, et soutenue par les départements de la Drôme et de l’Isère.
poste
Missions :
Assurer par des ateliers et des cours un enseignement du dessin en première année, ainsi qu’en phase programme (2ème et 3ème années) de l’option art.
Intervenir en direction des étudiant·e·s de la première à la cinquième année dans le cadre de cours, workshops, visites de studio, séminaires, etc.
Assurer en atelier un suivi des travaux personnels des étudiant·e·s.
Développer des Ateliers de recherche et de création en concertation avec les autres enseignant·e·s de l’école.
Participer au suivi du mémoire de master et à la préparation des étudiant·e·s aux épreuves des différents diplômes.
Contribuer à l’activité de recherche de l’école.
Participer aux bilans pédagogiques, aux évaluations, au jury du concours d’entrée, aux commissions d’admission et aux autres diverses réunions pédagogiques et séminaires.
Participer à l’évolution globale du projet de l’école et proposer des invitations d’intervenant·e·s extérieur·e·s.
profil recherché
Artiste plasticien.ne ayant une pratique interdisciplinaire et l’expérience de différents médiums où la question du dessin est centrale et structure sa pratique, menant une recherche active dans le champ de la création artistique.
Engagement sur les scènes nationale et internationale de l’art contemporain, ses réseaux de création, d’exposition, de diffusion, de publications.
Maîtrise de l’anglais et / ou d’autres langues étrangères.
L’ÉSAD souhaite profiter des bénéfices que la parité et la diversité culturelle apportent à ses activités et encourage la candidature de celles et ceux qui peuvent y contribuer.
Qualités
Connaissance approfondie de la pratique du dessin dans l’Histoire comme de ses développements récents.
Implication artistique forte dans cette pratique du dessin sous des formes et espaces variés.
Capacité à déborder le champ spécifique du dessin en le mettant en perspective avec d’autres langages plastiques.
Intérêt pour les langages plastiques en train de s’inventer.
Goût de la transmission et du partage des savoirs.
Capacité d’accompagner les recherches propres des étudiant·e·s.
Aptitude au travail collégial.
Sens de l’organisation et des relations humaines.
Volonté de s’inscrire dans le projet d’établissement et de contribuer à son développement.
Volonté de transversalité avec d’autres champs et pratiques.
Date de prise de fonction : Poste à pourvoir au 1er octobre 2018
Date limite de candidature : 3.06.2018
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Rémunération envisagée : Selon échelon grille PEA fonction publique territoriale
Les candidatures doivent être envoyées uniquement par courrier électronique à : recrutement-2018-dessin@esad-gv.fr
La candidature sera composée obligatoirement et seulement de trois fichiers PDF :

  • une lettre de motivation (titrée selon format DESSIN_NOM_Prénom_LM) ;
  • une note d’intention pédagogique de trois pages maximum (titrée selon format DESSIN_NOM_Prénom_NP) ;
  • un dossier artistique comprenant un curriculum vitae détaillé
    (titré selon format DESSIN_NOM_Prénom_CV).
    Renseignements et contact : Uniquement par mail à l’adresse de dépôt de candidature. Une réponse sera fournie par mail ou par téléphone.
    Informations complémentaires / renseignements
    Le poste est basé à Valence (option art).
    Des déplacements ponctuels à Grenoble peuvent être nécessaires dans le cadre d’ateliers croisés, de manifestations culturelles ou de réunions pédagogiques.
    16 heures hebdomadaires (cours et suivi des étudiant·e·s) auxquelles s’ajoutent les obligations liées aux réunions pédagogiques, commissions, concours d’entrée.
    Période des entretiens de recrutement : deuxième quinzaine de juin 2018.
    www.esad-gv.fr

OFFRE D’EMPLOI

Le Frac île-de-France recherche chargé d’accueil et de médiation en CDI (h/f) / PARIS
Date limite de candidature : 10.05.2018
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Le Frac île-de-France mène un projet essentiel de soutien à la création artistique contemporaine reposant sur plusieurs axes complémentaires :

  • Enrichissement et diffusion de sa collection
  • Programme d’expositions et d’événements au plateau (Paris, 19ème), et au château (Parc culturel de Rentilly, Seine-et-Marne)
  • Actions de médiation en direction de tous les publics
  • Politique éditoriale en lien avec les expositions et la collection.
    poste
    Sous l’autorité de la direction et de la responsable des publics, le/la chargé.e d’accueil et de médiation aura en charge les missions suivantes :
  • Assurer l’accueil et l’information du public au plateau
  • Encadrer, coordonner et former l’équipe d’accueil et de médiation au plateau, en lien avec les autres membres du service des publics
  • Veiller au respect des conditions de sécurité dans les espaces et à leur propreté
  • Assurer l’allumage et l’extinction des expositions, et intervenir ponctuellement sur des petites tâches de maintenance des œuvres
  • Assurer des visites commentées des expositions et des ateliers de pratique artistique
  • Participer à la prospection et l’accueil de partenaires du champ social au plateau.
    profil recherché
  • Expérience souhaitée à un poste similaire
  • Formation supérieure en Histoire de l’art/Beaux-arts/médiation
  • Bonne compréhension des contenus artistiques
  • Sens de l’organisation, du travail en équipe et de la coordination d’équipe
  • Sens de la convivialité
  • Sens pratique
  • Capacité à nouer des liens avec les partenaires
  • Fiabilité, autonomie et réactivité
  • Capacité à travailler certains soirs et les week-ends
  • Pratique de l’anglais
    Des compétences élémentaires en régie technique seront un plus.
    Date de prise de fonction : 7 juin 2018
    Date limite de candidature : 10.05.2018
    ++++++++++++++++++++++++++++++
    Rémunération envisagée : Selon grille de salaires et expérience
    Frac Île-de-France 33 rue des Alouettes 75019 Paris recrutement@fraciledefrance.com
    Informations : Si vous ne recevez pas d’information de leur part sous trois semaines à compter du 10 mai 2018, vous pourrez considérer,
    malgré tout l’intérêt que présente votre profil, qu’il ne correspond pas à leurs besoins actuels.
    www.fraciledefrance.com

OFFRE D’EMPLOI

L’EESAB-Brest recherche un responsable des études et de la recherche (h/f) / BREST
Date limite de dépôt des candidatures : 11.05.2018 inclus.
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L’École européenne supérieure d’art de Bretagne Brest – Lorient – Quimper – Rennes Site de Brest
Recrute par voie statutaire (mutation, détachement ou liste d’aptitude) ou à défaut contractuelle, Un.e responsable des études et de la recherche à temps complet (35h/semaine)
Catégorie A (Attaché – Attaché principal) Titulaire ou à défaut contractuel
Prise de fonction : 15/09/2018 Localisation : Brest (29)
L’École européenne supérieure d’art de Bretagne (EESAB) est un établissement public de coopération culturelle présent sur les sites de Brest, Lorient, Quimper et Rennes.
Elle propose des formations de 3 à 5 ans, sanctionnées par deux diplômes : DNA (valant grade de licence) et DNSEP (valant grade de master) en art, communication et design.
Plus de 850 étudiants fréquentent chaque année l’EESAB.
Le site brestois de l’EESAB prépare aux diplômes nationaux suivants :

  • Diplôme National d’Art - DNA (bac + 3), option art et option design.
  • Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique - DNSEP (bac + 5), option art et option design.
    Pour plus d’information : www.eesab.fr
    Date limite de dépôt des candidatures : 11.05.2018 inclus.
    ++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
    Jury de recrutement pour les candidats présélectionnés : 25/05/2018.
    Missions
    Au sein du site brestois de l’École européenne supérieure d’art de Bretagne, dans le cadre du projet pédagogique de l’établissement, et en lien étroit avec le directeur :
  • Vous coordonnez l’organisation pédagogique de l’école, en application des directives et recommandations des ministères de la culture et de l’enseignement supérieur.
  • En relation avec les enseignants, vous organisez les enseignements, vous définissez les emplois du temps ; vous coordonnez l’élaboration et le suivi du programme
    d’actions pédagogiques (workshops, conférences…).
  • Vous participez à la rédaction du Livret de l’étudiant et à celle des documents et publications liés aux études (rapport d’activité, catalogue de fin d’études, brochures…).
  • Vous évaluez l’organisation pédagogique pour en améliorer le fonctionnement et la cohérence avec les objectifs de l’école.
  • Vous animez la réflexion sur les programmes de recherche (contenus, partenaires…) et aidez à leur réalisation.
  • Vous coordonnez l’organisation pédagogique des diplômes, des commissions d’équivalences et de l’examen d’entrée pour le site de Brest.
    Profil et compétences
    Titulaire d’un diplôme (M2 minimum) de l’enseignement supérieur.
    Connaissance de l’organisation de l’enseignement supérieur artistique en France.
    Connaissance des schémas d’orientation pédagogique du ministère de la culture et textes règlementaires connexes.
    Connaissance des travaux et recommandations de l’HCERES.
    Connaissance des réseaux de diffusion de l’art contemporain et du design.
    Culture générale, histoire de l’art et du design.
    Qualités requises
    Qualités relationnelles et aptitudes au travail d’équipe.
    Sens de l’organisation
    Disponibilité
    Réactivité
    Contraintes particulières :
  • Congés scolaires déterminés par l’établissement
  • Déplacements en Bretagne
  • Réunions en soirée
    Pièces du dossier de candidature
    Une lettre de motivation accompagnée d’un curriculum vitae avec photocopies des diplômes.
    Dossier complet à adresser à :
    École européenne supérieure d’art de Bretagne-site de Brest
    A l’attention de Monsieur le Directeur - 18 rue du Château - 29200 BREST
    02 98 00 87 20, ou par messagerie électronique à l’attention de Monsieur Yannick Lucéa, directeur : contact.brest@eesab.fr
    Contact : EESAB-site de Brest, 02 98 00 87 20, contact.brest@eesab.fr
    www.eesab.fr

OFFRE D’EMPLOI

L’ESAD Grenoble-Valence recherche professeur d’enseignement artistique spécialité histoire et théorie des arts CDD 9 mois (h/f) / VALENCE
Date limite de candidature : 3.06.2018.
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Le poste est basé à Valence (option art).
EPCC Ecole Supérieure d’Art et de Design Grenoble Valence Enseignement supérieur artistique recrute pour son option art, site de Valence (ÉSAD •Valence)
Un·e professeur·e d’enseignement artistique f/h spécialité histoire et théorie des arts
Poste équivalent cadre A
Recrutement par voie contractuelle pour une durée de neuf mois
L’École supérieure d’art et design Grenoble Valence est une école publique d’enseignement supérieur artistique répartie sur deux sites : Grenoble et Valence.
Elle délivre des diplômes nationaux en art et en design graphique reconnus au grade de master.
Elle est financée par la Métropole Grenoble Alpes, la Communauté d’agglomération Valence Romans, la Région Auvergne-Rhône-Alpes,
le Ministère de la Culture et de la Communication – Direction régionale des affaires culturelles Auvergne-Rhône-Alpes, et soutenue par les départements de la Drôme et de l’Isère.
poste
Assurer des cours d’histoire des arts en première année, ainsi qu’en phase programme (2ème et 3ème années).
Assurer un enseignement théorique en phase projet (4ème et 5ème années).
Accompagner les étudiants dans la conception et la méthodologie de leurs mémoires de master.
Initier les étudiants à la pratique de l’écriture.
Assurer en atelier un suivi des travaux personnels des étudiant·e·s.
Développer des Ateliers de recherche et de création en concertation avec les autres enseignant·e·s de l’école.
Participer à la préparation des étudiant·e·s aux épreuves des différents diplômes.
Contribuer à l’activité de recherche de l’école.
Participer aux bilans pédagogiques, aux évaluations, au jury du concours d’entrée, aux commissions d’admission et aux autres diverses réunions pédagogiques.
Participer à l’évolution globale du projet de l’école et proposer des invitations d’intervenant·e·s extérieur·e·s.
profil recherché
Doctorat souhaité en histoire des arts, histoire visuelle ou esthétique, sur un objet artistique contemporain, abordé avec une méthodologie transversale et interdisciplinaire.
Implication réelle et attestée dans des activités de recherche sur les productions artistiques contemporaines.
Engagement sur les scènes nationale et internationale de l’art contemporain, ses réseaux de création, d’exposition, de diffusion, de publications, d’activités critiques.
Maîtrise de l’anglais et / ou d’autres langues étrangères.
L’ÉSAD souhaite profiter des bénéfices que la parité et la diversité culturelle apportent à ses activités et encourage la candidature de celles et ceux qui peuvent y contribuer.
Qualités requises
Connaissance approfondie en histoire des arts (y compris mais pas seulement période contemporaine).
Capacité à déborder le champ spécifique de l’histoire des arts en la mettant en perspective avec les autres champs des sciences humaines.
Goût de la transmission et du partage des savoirs.
Intérêt pour les langages plastiques en train de s’inventer.
Capacité d’accompagner les recherches propres des étudiant·e·s.
Aptitude au travail collégial.
Sens de l’organisation et des relations humaines.
Volonté de de s’inscrire dans le projet d’établissement et de contribuer à son développement.
Volonté de transversalité avec d’autres champs et pratiques.
Date de prise de fonction : Poste à pourvoir au 1er octobre 2018
Date limite de candidature : 3.06.2018.
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Rémunération envisagée : Selon échelon grille PEA fonction publique territoriale
Les candidatures doivent être envoyées uniquement par courrier électronique à : recrutement-2018-hav@esad-gv.fr
La candidature sera composée obligatoirement et seulement de trois fichiers PDF :

  • une lettre de motivation (titrée selon format HAV_NOM_Prénom_LM) ;
  • une note d’intention pédagogique de trois pages maximum (titrée selon format HAV_NOM_Prénom_NP) ;
  • un curriculum vitae détaillé (titré selon format HAV_NOM_Prénom_CV).
    Renseignements et contact
    Uniquement par mail à l’adresse de dépôt de candidature. Une réponse sera fournie par mail ou par téléphone.
    Informations complémentaires / renseignements
    Le poste est basé à Valence (option art).
    Des déplacements ponctuels à Grenoble peuvent être nécessaires dans le cadre d’ateliers croisés, de manifestations culturelles ou de réunions pédagogiques.
    16 heures hebdomadaires (cours et suivi des étudiant·e·s) auxquelles s’ajoutent les obligations liées aux réunions pédagogiques, commissions, concours d’entrée.
    Période des entretiens de recrutement : deuxième quinzaine de juin 2018.
    www.esad-gv.fr